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Guerre en Ukraine en direct : Les combats se poursuivent dans l’oblast de Donetsk

Par Y.B.-- 13-Nov-2022 87

L’état-major ukrainien a rapporté, samedi, que d’intenses combats se poursuivaient dans l’oblast de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, notamment près de Bakhmout, d’Avdiïvka et de Novopavlivka, évoquant de nombreuses frappes aériennes et des bombardements russes. Le président ukrainien Volodymyr a déclaré qu’il y avait des « batailles extrêmement brutales tous les jours ». « C’est juste l’enfer là-bas », a-t-il décrit

Des bombardements dans la ville de Hornostaïvka, occupé par l’armée russe sur la rive est du fleuve Dnipro, dans l’oblast de Kherson, ont causé la mort, samedi, de deux femmes a rapporté sur Telegram le gouverneur de l’oblast, Iaroslav Ianouchevytch, qui explique que des lance-roquettes Grad ont été utilisés

Dans Kherson libérée, les habitants entre liesse et incrédulité

Après huit mois et demi d’occupation russe, les forces ukrainiennes ont été accueillies avec émotion par la population de cette ville du sud du pays. Notre envoyé spécial Rémy Ourdan dépeint la joie des habitants réunis sur la place de la Liberté.

Les forces ukrainiennes pas encore totalement rassurées à Kherson

Quelque 200 policiers ont été déployés à Kherson pour ériger des barrages et documenter « les crimes des occupants russes », a annoncé le chef de la police nationale, Igor Klymenko, dans un communiqué.

Il a également alerté les habitants de la ville sur la présence de mines laissées par les forces russes, les appelant à « se déplacer avec précaution ». Selon Igor Klymenko, un policier a été blessé lors d’une opération de déminage dans un bâtiment à Kherson.

Une femme et deux enfants ont été blessés par une explosion près de leur voiture dans le village de Mylove, dans la région de Kherson, selon la police, qui a également fait état de bombardements russes sur le district de Berislav. « Il y a des morts et des blessés », affirme la police, sans plus de détails.

DES FOYERS À KHERSON TOUJOURS PRIVÉS D’EAU ET D’ÉLECTRICITÉ

Des responsables régionaux ont indiqué que la plupart des foyers de Kherson était toujours privés d’électricité et d’eau. Par conséquent, le gouverneur de la région, Yaroslav Yanushevych, a déclaré que le couvre-feu de 17 heures à 8 heures du matin était maintenu, tout comme l’interdiction de quitter ou d’entrer dans la ville, par mesure de sécurité.

“L’ennemi a miné tous les équipements d’infrastructures critiques. Nous essayons de nous réunir dans quelques jours et (ensuite) d’ouvrir la ville”, a déclaré Yaroslav Yanushevych à la télévision ukrainienne, ajoutant qu’il espérait que les opérateurs de téléphonie mobile pourraient commencer à travailler dimanche.

Yuriy Sobolevskiy, premier vice-président du conseil régional de Kherson, a ajouté à la télévision ukrainienne : “La plupart des maisons n’ont pas d’électricité, pas d’eau et des problèmes d’approvisionnement en gaz”.

MELITOPOL 

Les troupes russes se rassemblent autour de Melitopol, dans la région de Zaporijjia, selon le Kiev Independant sur Twitter, qui rapporte des informations de l’État-Major Ukrainien.

Tensions entre la Russie et les Etats-Unis lors d’un sommet au Cambodge

La Russie et les États-Unis n’ont pas réussi à s’entendre sur le libellé d’une déclaration commune à l’issue d’un sommet réunissant dix-huit pays au Cambodge ce week-end, au sujet de l’Ukraine. Cela présage des difficultés à trouver un consensus lors du prochain sommet du G20, qui se réunit dès lundi en Indonésie.

Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a rejeté la faute sur les États-Unis et leurs alliés, déclarant dimanche qu’ils « ont insisté sur un langage absolument inacceptable concernant la situation en Ukraine ». Il a ajouté que les États-Unis avaient réussi, lors de ce sommet, à diviser l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, qui compte dix membres. Il a également accusé l’OTAN d’intensifier ses activités dans la région.

Depuis le début du conflit, la Russie refuse de décrire son invasion de l’Ukraine comme une guerre, la qualifiant d’ « opération militaire spéciale ». Peu après l’éclatement du conflit, les autorités ont ainsi interdit aux médias russes d’utiliser des informations autres que les déclarations officielles sur ce sujet et ont banni l’utilisation de mots comme « guerre » et « invasion », sous peine pour les journalistes et citoyens de tomber sous le coup de la loi.

Le chef de Wagner commente l’exécution de l’un des leurs, accusé de désertion

Une nouvelle scène d’horreur circule sur les réseaux sociaux. Des comptes Telegram proches du Groupe Wagner, qui combat en Ukraine aux côtés de l’armée russe, ont publié une vidéo montrant un homme, le crâne maintenu à un bloc de pierre avec du ruban adhésif, frappé à la tête avec une massue.

Il s’agirait d’un soldat du groupe s’étant rendu délibérément à l’armée ukrainienne mais ayant ensuite été repris par les Russes. Le chef des mercenaires de Wagner, Evgueni Prigojine, a confirmé dimanche l’exécution. « Dans ce show, on voit que [cet homme] n’a pas trouvé son bonheur en Ukraine, mais qu’il a rencontré des personnes peu aimables mais justes », a-t-il commenté, cité par son service de presse.

« [Cette vidéo] pourrait avoir pour titre “Un chien mérite de mourir comme un chien”. C’est un magnifique travail de réalisation, cela se regarde d’une seule traite. J’espère qu’aucun animal n’a été blessé pendant le tournage », a ajouté M. Prigojine. Ni Le Monde ni les agences de presse n’étaient en mesure de confirmer l’authenticité de cette vidéo dans l’immédiat.

Sur Twitter, le blogueur Dimko Zhluktenko assure avoir reconnu le soldat exécuté. « Il était un prisonnier de guerre, capturé [par les soldats ukrainiens] du bataillon Skala ; j’étais présent quand il a été capturé et fait prisonnier de guerre, avant d’être échangé », vendredi, contre des soldats ukrainiens, détenus en Russie

 

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