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Guerre en Ukraine: La circulation temporairement suspendue sur le pont de Crimée après une attaque de missile

Par C.B.-- 09-Juil-2023 0

Les autorités installées par la Russie dans la région de Zaporijia et dans la péninsule de Crimée ont déclaré avoir abattu un missile de croisière près du pont de Kertch, qui relie le territoire annexé à la Russie. Un responsable de l’occupation russe dans la région de Zaporijia, Vladimir Rogov,a annoncé que la circulation dans les deux sens avait été temporairement suspendue.  Sergeï Aksinonv, le gouverneur de Crimée nommé par Moscou, a déclaré que l’interception du missile par les défenses aériennes russes n’avait causé aucun dommage ni aucune victime. Il n’a pas donné de détails, notamment sur le type de missile et sur son origine. Dans la région russe voisine de Rostov, les autorités ont également annoncé avoir abattu un missile. Le gouverneur Vassili Goloubev a   dit que le missile était ukrainien et que ses débris avaient endommagé les toits de plusieurs bâtiments. Aucune victime n’a été signalée. De son côté, Alexandr Bogomaz, gouverneur de Briansk, a écrit sur Telegram que l’armée russe avait abattu deux missiles ukrainiens.

L’Ukraine revendique l’attaque contre le pont de Crimée

Dans une publication sur Telegram, Hanna Maliar, la vice-ministre ukrainienne de la défense, admet que les forces ukrainiennes étaient responsables d’une attaque menée en octobre dernier sur le pont reliant la Russie à la Crimée occupée. Enumérant 12 actions ukrainiennes depuis le début de l’invasion russe, il y a cinq cents jours, elle écrit : « Il y a 273 jours, [l’Ukraine a] lancé la première attaque sur le pont de Crimée pour perturber la logistique russe. » L’explosion, que les autorités russes avaient attribuée à un camion piégé, n’a pas été revendiquée. Deux voies de circulation se sont effondrées dans la mer.

Dans son message, elle mentionne aussi le naufrage du croiseur Moskva (il y a 451 jours) et la libération de l’île des Serpents (il y a 373 jours).

Joe Biden s’envole pour le Royaume-Uni et le sommet de l’Otan

Joe Biden s’est envolé dimanche pour le Royaume-Uni, où il rencontrera le roi britannique Charles III, avant de se rendre au sommet de l’Otan à Vilnius. Le président américain, qui a décollé à bord d’Air Force One depuis une base militaire du Delaware, conclura son voyage par une visite au nouveau membre de l’Alliance atlantique, la Finlande.

L’Afrique du Sud organisera le sommet des BRICS malgré le mandat d’arrêt contre Poutine

L’Afrique du Sud organisera du 22 au 24 août le sommet des BRICS, où Vladimir Poutine est invité, et ce malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président russe, a confirmé son président, Cyril Ramaphosa. « Nous avançons dans l’organisation du sommet des BRICS et finalisons les discussions sur le format », a déclaré M. Ramaphosa à la presse, en précisant que cette rencontre rassemblant en principe l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie aurait lieu « physiquement ».

« Plus forts ensemble » : le président polonais en Ukraine avant le sommet de l’OTAN

En visite à Loutsk, en Ukraine, le président polonais a insisté sur la nécessité de faire preuve d’unité avant le sommet de l’OTAN à Vilnius, la semaine prochaine, au cours duquel Kiev espère voir se concrétiser ses aspirations sur son intégration au sein de l’Alliance. Ce sommet se tiendra un peu plus d’un mois après le début d’une contre-offensive des forces ukrainiennes sur le front, qui n’a jusqu’à présent remporté que des gains modestes face à de puissantes lignes défensives russes et en raison d’un manque de munitions d’artillerie.

« Un soutien efficace à l’Ukraine dans sa quête d’adhésion à l’Alliance est très important pour la Pologne. (…) Nous sommes plus forts ensemble », a écrit le président polonais, Andrzej Duda, sur les réseaux sociaux. « Pendant les événements de Loutsk, Andrzej Duda et moi avons eu une discussion brève mais très substantielle sur le prochain sommet de l’OTAN à Vilnius. Nous avons convenu de travailler ensemble pour obtenir le meilleur résultat possible pour l’Ukraine », a tweeté le président ukrainien.

Denys Prokopenko, commandant du régiment Azov, revenu de Turquie est prêt à retourner au front

Volodymyr Zelensky est rentré hier de Turquie en rapatriant plusieurs commandants du régiment Azov, qui devaient rester en Turquie jusqu’à la fin de la guerre selon un accord passé entre Moscou et Kiev. Ils ont été célébrés comme des héros en Ukraine mais ont été honnis en Russie – leur retour en Ukraine a provoqué la colère du Kremlin, dont le porte-parole Dmitri Peskov a déclaré qu’il s’agissait d’« une violation directe » de l’accord. L’un des officiers de ce régiment proche des milieux ultranationalistes ukrainiens, Denys Prokopenko, cité par l’agence de presse Interfax-Ukraine, a déclaré d’emblée qu’il allait retourner au front. « C’est pourquoi nous sommes revenus en Ukraine. C’est notre objectif principal », a déclaré M. Prokopenko, qui, avec ses autres compagnons d’armes, vivait en Turquie depuis septembre.

Un missile de croisière ukrainien abattu près de KertchLe gouverneur de Crimée installé par la Russie Sergei Aksyonov a indiqué que les défenses anti-aériennes de la péninsule avaient abattu un missile de croisière ukrainien à proximité de la ville de Kertch. Aucun blessé ni dégât matériel n’a été signalé.

Le Cambodge met en garde l’Ukraine en rappelant son « expérience douloureuse » sur les armes à sous-munitions

Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a mis en garde dimanche l’Ukraine contre l’usage d’armes à sous-munitions, rappelant « l’expérience douloureuse » de son pays, frappé par des bombes à fragmentation américaines au début des années 1970. « Ce serait le plus grand danger pour les Ukrainiens pendant de nombreuses années, voire jusqu’à cent ans si des bombes à fragmentation étaient utilisées dans les zones occupées par la Russie sur le territoire ukrainien », a tweeté Hun Sen.

L’homme fort du Cambodge a cité « l’expérience douloureuse » de son pays où les largages américains dans les années 1970 ont tué ou mutilé des dizaines de milliers de personnes. Environ 20.000 Cambodgiens ont été tués au cours des quatre dernières décennies après avoir marché sur des mines ou munitions non explosées.

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