
Le Gouvernement algérien a réagi à la décision de la justice française de rejeter la demande d’extradition d’Abdeslam Bouchouareb, ancien ministre de l’Industrie, condamné par la justice algérienne pour corruption, malversations et trafic d’influence, ayant causé d’importantes pertes financières au Trésor public.
Une absence totale de coopération judiciaire
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a relevé l’absence de coopération de la part des autorités françaises en matière d’entraide judiciaire, malgré l’existence de nombreux instruments juridiques internationaux et bilatéraux censés faciliter ce type de procédures.
Le gouvernement a souligné que l’Algérie continue de se heurter à des blocages systématiques dans ses démarches visant à récupérer les biens et fonds détournés, dénonçant des atermoiements injustifiés et inexplicables de la part de la France.
Une position isolée en Europe
Le communiqué met en contraste cette attitude avec celle d’autres pays européens, qui coopèrent de manière sincère, loyale et transparente avec les autorités algériennes sur le dossier des biens mal acquis.
L’Algérie regrette notamment que la France soit restée silencieuse face à vingt-cinq commissions rogatoires introduites dans ce cadre, alors que d’autres États européens ont répondu favorablement à ces demandes.
Vers de nouvelles actions juridiques ?
Tout en prenant acte de la décision de la justice française, le Gouvernement algérien n’exclut pas de recourir à d’autres voies légales pour faire aboutir ses demandes d’extradition et de récupération des avoirs détournés.
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