
Alger a accueilli, jeudi, la 2ᵉ Journée de formation médicale continue dédiée à la transplantation rénale. Organisé par le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nefissa-Hamoud et placé sous l’égide du ministère de la Santé, l’événement a rassemblé des experts algériens et internationaux autour des progrès thérapeutiques les plus récents.
Pr Athmane Seba, chef de service de néphrologie, dialyse et transplantation, a souligné que cette rencontre visait à faire le point sur les dernières innovations médicales, mais aussi à approfondir la réflexion sur les méthodes de diagnostic et les techniques chirurgicales. L’objectif : optimiser les résultats des greffes de rein et offrir de meilleures perspectives aux patients.
Pour le Pr Seba, la transplantation rénale reste aujourd’hui le traitement le plus efficace pour les patients atteints d’insuffisance rénale terminale. Elle permet non seulement de sortir de la dépendance à la dialyse, mais aussi d’améliorer significativement la qualité et la durée de vie.
Parmi les avancées discutées, le Pr Souad Chelghoum, cheffe du service de néphrologie au CHU Nefissa-Hamoud, a mis en avant la production locale de médicaments immunosuppresseurs. Ces traitements, adaptés aux adultes comme aux enfants, jouent un rôle essentiel dans la prévention du rejet du greffon après la transplantation.
De son côté, le Pr Tahar Rayane, président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, a insisté sur l’importance de renforcer la sensibilisation au don d’organes. Il a rappelé que le don d’un rein n’affecte pas la santé du donneur, puisque l’être humain peut vivre normalement avec un seul rein.
Cette journée de formation a ainsi permis d’échanger des savoirs, de valoriser les expertises locales et internationales, et de souligner les enjeux éthiques, médicaux et humains liés à la transplantation rénale en Algérie.
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