
Face à une situation jugée dramatique dans les territoires palestiniens, l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS) lance un cri d’alarme. L’organisation dénonce « la pire période de l’histoire du peuple palestinien » et appelle la France à agir sans délai.
L’appel, signé par des centaines de personnalités françaises – élus, avocats, journalistes, artistes et écrivains – plaide pour une protection immédiate du peuple palestinien et l’application du droit international. « Protéger le peuple palestinien est devenu une urgence absolue », affirme le texte. Ce message solennel, porté par l’AFPS, rappelle que le respect du droit international est le seul rempart contre l’injustice et la violence.
Les signataires demandent à la France de reconnaître officiellement l’État de Palestine, conformément au droit à l’autodétermination des peuples.
Ils appellent également à rompre le silence diplomatique qui entoure la question palestinienne et à œuvrer pour une paix juste et durable, fondée sur la légitimité des droits du peuple palestinien.
« Le peuple palestinien traverse la pire période de son histoire », soulignent les auteurs. Face aux violences, aux déplacements forcés et à la destruction de son territoire, le droit international reste son principal recours.
L’appel affirme que le combat pour la justice et l’autodétermination du peuple palestinien est légitime, notamment face à « une volonté d’effacement » systématique.
Le texte revient sur les décisions récentes des instances internationales. Il souligne que, dans la continuité de l’avis de la Cour internationale de justice, l’Assemblée générale des Nations unies a voté le 18 septembre 2024 en faveur de :
- La fin de l’occupation des territoires palestiniens,
- Le démantèlement des colonies israéliennes,
- Un délai fixé au 18 septembre 2025 pour leur mise en œuvre.
Les signataires insistent : la France et l’Union européenne doivent respecter ces engagements et soutenir, seuls ou avec d’autres États, le droit du peuple palestinien à disposer de lui-même.
L’appel s’inscrit dans un contexte symbolique. Il rappelle que la Charte des Nations unies, signée il y a 80 ans, posait les fondements d’un ordre international basé sur le droit. Trois ans plus tard, la Déclaration universelle des droits de l’Homme consacrait ces principes.
Aujourd’hui, face à la situation en Palestine, les signataires lancent un avertissement :
Laisser la loi du plus fort s’imposer, c’est trahir les principes mêmes de la justice internationale.
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