
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi à 54.418 martyrs et 124.190 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 37 martyrs et 136 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Gaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 4.149 Palestiniens sont tombés en martyrs et 12.149 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Gaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
Positions occidentales fermes contre l’entité sioniste
Plusieurs régions et municipalités, notamment en Europe, ont rompu leurs relations avec l’entité sioniste, alors que certains pays ont décidé de revoir leur coopération avec l’occupant, en raison de la poursuite de la guerre génocidaire en cours dans la bande de Gaza.
Après les pays d’Amérique Latine, c’est au tour de l’Europe de dénoncer l’agression de l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Gaza. Ainsi, la municipalité de Barcelone (Espagne), la région italienne d’Emilie-Romagne (centre-nord) et la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie, ont toutes suspendu leurs liens avec l’occupant sioniste en signe d’opposition au génocide perpétré contre les habitants de Gaza.
La municipalité de Barcelone a rompu vendredi ses relations avec l’entité sioniste et suspendu un accord de jumelage avec elle, dénonçant l’agression génocidaire sioniste menée contre Ghaza depuis octobre 2023.
Le conseil municipal de Barcelone a voté en faveur de la rupture des relations avec l’entité sioniste, suite aux violations graves du droit international et des droits des Palestiniens commises par l’entité sioniste.
La motion, soutenue par le parti socialiste au pouvoir ainsi que par des groupes d’extrême gauche, appelle à la fin de toutes les relations officielles avec l’entité sioniste “jusqu’à ce que le respect du droit international” et les “droits fondamentaux du peuple palestinien” soient rétablis.
Samedi, le président de la région italienne d’Emilie-Romagne a demandé dans un message à tous les dirigeants régionaux d’interrompre “toute forme de relation institutionnelle” avec l’entité sioniste en raison des “gravissimes violences en cours dans la bande de Gaza”.
Rappelant aussi que le chef du gouvernement d’occupation sioniste est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) qui a lancé un mandat d’arrêt contre lui, le président Michele de Pascale, du Parti démocrate (PD, centre-gauche) a invité à cesser tous les rapports avec des représentants de l’entité sioniste sauf s’ils sont “ouvertement et clairement motivés par la volonté d’arrêter le massacre en cours”.
Il emboîte ainsi le pas au président des Pouilles, Michele Emiliano, qui avait envoyé jeudi une lettre similaire aux dirigeants de sa région demandant d’interrompre les relations avec les représentants de l’entité sioniste.
Selon un communiqué officiel relayé par l’agence de presse italienne ANSA, Michele Emiliano a appelé “tous les dirigeants et employés de la région, de ses agences et de ses filiales”, à rompre tout lien avec les représentants de l’entité sioniste et avec toute personne affiliée à celle-ci, “qui ne manifeste pas clairement et sans équivoque son soutien à toutes les initiatives visant à mettre fin aux massacres à Gaza”.
Le 20 mai, le Royaume-Uni avait annoncé suspendre ses négociations pour un accord de libre-échange avec l’entité sioniste, convoquer l’ambassadrice de cette dernière à Londres et émettre des sanctions contre des colons extrémistes, en réponse à l’intensification de ses crimes à Gaza. Le même jour, l’Union européenne (UE) a annoncé qu’elle allait lancer un réexamen de son accord d’association avec l’entité sioniste.
“Il existe une forte majorité en faveur du réexamen de l’article 2 (sur le respect des droits humains) de notre accord d’association (avec l’entité sioniste). Nous allons donc nous lancer dans cet exercice”, a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
Les pays d’Amérique Latine, les premiers à entreprendre la démarche
Plus tôt, la semaine dernière, le gouvernement chilien a annoncé le retrait de ses attachés militaires, de défense et de l’air en mission à l’ambassade chilienne auprès de l’entité sioniste.
Cette décision, coordonnée par les ministères chiliens des Affaires étrangères et de la Défense, fait suite à la situation humanitaire extrêmement grave à laquelle est confrontée la population palestinienne dans la bande de Ghaza, en raison de l’agression militaire sauvage et aveugle menée par l’armée sioniste, ainsi que des obstacles persistants à l’acheminement de l’aide humanitaire dans les territoires palestiniens.
De son côté, la Colombie a nommé son premier ambassadeur en Palestine en la personne de Jorge Ivan Ospina, ancien maire de la grande ville de Cali et proche du président Gustavo Petro. Ce dernier avait annoncé en mai 2024 la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, qualifiant son gouvernement de “génocidaire” au regard des atrocités commises dans son agression contre la bande de Gaza.
D’autres pays, tels que la Bolivie, le Honduras, le Nicaragua, le Bélize et l’Afrique du Sud ont tous annoncé la rupture des relations avec l’entité sioniste, suite aux violations graves du droit international et des droits des Palestiniens.
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