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Iran : Téhéran dénonce une attaque “lâche” contre la télévision d’État, promet des représailles

Par H.B.-- depuis 7 heures 0

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a condamné mardi l’attaque menée par l’armée israélienne contre le siège de la télévision publique iranienne à Téhéran, qualifiant l’opération de « comble de la lâcheté ». Selon le groupe audiovisuel officiel, les frappes ont causé la mort d’au moins trois employés.

 « Ils ne peuvent gagner sur le champ de bataille, alors ils ciblent des bâtiments civils qui ne font que dire la vérité », a fustigé le chef de la diplomatie iranienne sur la chaîne d’État, dénonçant un « acte désespéré » de la part de l’entité sioniste.

Cette attaque intervient dans un contexte de forte escalade militaire. Depuis vendredi dernier, Israël a lancé une série de frappes aériennes massives contre plusieurs installations iraniennes, touchant à la fois des infrastructures militaires, des sites nucléaires et des cibles civiles. **Le bilan humain s’élève à au moins 224 morts**, selon les autorités iraniennes, incluant plusieurs hauts gradés militaires et scientifiques nucléaires.

 Une riposte iranienne ferme et calibrée

En réponse à cette offensive, le président iranien Massoud Pezeshkian** a affirmé que son pays ripostera « à la hauteur des attaques », assurant que **toute nouvelle agression recevra une réponse équivalente.

« Nous n’avons pas déclenché cette guerre, mais nous n’hésiterons pas à faire regretter à l’agresseur ses crimes », a déclaré le président iranien lors d’un échange téléphonique avec son homologue turc.

Téhéran a d’ores et déjà lancé son opération baptisée “Promesse honnête 3”, déclenchant des vagues de missiles ciblant plusieurs bases aériennes et installations militaires israéliennes. Cette contre-offensive est présentée comme une mesure de représailles “légitime”, conformément au droit de légitime défense invoqué par l’Iran.

Un climat régional au bord de la rupture

Les autorités iraniennes qualifient les frappes israéliennes de “violation flagrante des chartes onusiennes” et d’”atteinte grave à la souveraineté nationale”. Les attaques contre des infrastructures civiles, dont la télévision d’État et plusieurs hôpitaux, sont qualifiées de “crimes de guerre” par la diplomatie iranienne.

Alors que l’escalade militaire inquiète de nombreuses capitales, les appels à une désescalade se multiplient. Mais pour l’heure, les signaux envoyés par les deux parties laissent craindre une extension du conflit, avec des conséquences régionales majeures.

 

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