
Le bilan s’alourdit à 57523 martyrs
Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 57523 martyrs et 136617 blessés, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 105 martyrs et 356 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Gaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 6964 Palestiniens sont tombés en martyrs et 24576 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Gaza s’élève à 7 martyrs et plus de 74 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 758 martyrs et 4931 blessés.
Les bombardements israéliens se sont poursuivis aujourd’hui à un rythme effréné dans la bande de Gaza, faisant au moins 19 morts. Parmi les cibles frappées figure la clinique al-Rimal, en plein centre-ville de Gaza, où six Palestiniens ont été tués, dont une famille réfugiée, et 15 autres blessés. Selon les médecins de l’hôpital al-Ahli, la frappe n’a été précédée d’aucun avertissement.
Plus au nord, dans le quartier de Tal al-Hawa, une frappe a touché un immeuble résidentiel, faisant un mort. À al-Bureij, une attaque contre deux maisons a provoqué la mort de trois personnes, dont des enfants seraient blessés. Au camp de réfugiés d’al-Nuseirat, un autre bâtiment a été détruit. Ces frappes s’inscrivent dans une stratégie d’intensification clairement assumée par l’armée israélienne, y compris contre des zones désignées comme « zones rouges ».
Bilan humain alarmant autour des centres d’aide humanitaire
Près d’un centre humanitaire à Rafah, trois Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens et plus de 40 autres blessés, selon les services d’urgence. Depuis le 27 mai, au moins 750 Palestiniens ont été tués lors d’attaques contre des sites de distribution d’aide, une tendance dénoncée comme une instrumentalisation de la nourriture à des fins militaires.
La très controversée Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, a repris ses opérations aujourd’hui, malgré une suspension annoncée dimanche après que deux entrepreneurs américains ont été blessés. Hani Mahmoud, journaliste à Gaza, déplore le manque de communication efficace : « La population de Gaza est hors réseau. Se fier aux mises à jour d’un site web est inutile. »
Israël utilise l’aide alimentaire comme levier politique
Des sources politiques israéliennes révèlent que le cabinet de Netanyahu souhaite contrôler directement la quantité de nourriture entrant à Gaza et les bénéficiaires, refusant de confier cette gestion aux organisations internationales comme l’ONU ou le Croissant-Rouge palestinien. Cette stratégie viserait à maintenir un effet de levier politique, selon plusieurs analystes.
Cessez-le-feu en négociation : Trump et Netanyahu en pourparlers
En visite aux États-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est entretenu avec le président Donald Trump, qui a affirmé qu’il existait de « bonnes chances » d’un accord de cessez-le-feu avec le Hamas cette semaine. Toutefois, de profondes divisions au sein du cabinet israélien risquent de freiner tout compromis, notamment sur la question de la distribution de l’aide.
Le conflit s’étend au Liban et au Yémen
Le sud du Liban a également été ciblé par l’aviation israélienne dimanche, blessant dix personnes, dont un enfant à Zrarieh (district de Sidon) et neuf civils à Tyr, après une frappe sur la tour Rahhal. Ces attaques interviennent malgré un cessez-le-feu négocié le 27 novembre par les États-Unis entre Israël et le Hezbollah.
Dans le même temps, les Houthis au Yémen ont répliqué par de nouveaux tirs de missiles, élargissant le front régional de la guerre menée par Israël.
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