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ALGÉRIE/ POLITIQUE : SIT-IN DES JOURNALISTES  À LA PLACE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE  : Se réapproprier le droit d’informer et le libre exercice du métier

Par Y.B.-- 26-Mai-2019 248

ALGÉRIE/ POLITIQUE : SIT-IN DES JOURNALISTES  À LA PLACE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE  : Se réapproprier le droit d’informer et le libre exercice du métier

Un rassemblement des journalistes algériens, issus de différents organes publics et privés de la presse nationale écrite, radio et télévisuelle, a été observé, ce samedi matin, à la Place de la Liberté de la Presse, à Alger.

Cette action avait pour mots d’ordre, «le Droit d’informer », «le libre exercice de la profession avec éthique et objectivité », «Contre la censure» et « Contre l’agression des journalistes » comme l’ont affirmé et l’ont proclamé haut et fort les journalistes rencontrés sur place.

Ce rassemblement a été marqué par la présence de nombreux professionnels du secteur, qu’ils soient de la presse écrite, radiophonique, des médias lourds, chaînes de télévisions publics et privés, et les journalistes de la Télévision nationale et des Radios publiques étaient nombreux à être à ce rendez-vous.

Cette action, à laquelle ce sont joints les membres de la corporation, intervient après l’agression par les forces de l’ordre de plusieurs journalistes pendant les couvertures de rassemblements et les marches populaires.

Il s’agissait pour eux de dénoncer vivement les agressions physiques et verbales que subissent journalistes, reporters-photographes, cameramans et techniciens, particulièrement, lors des marches populaires. Les présents ont évoqué, à tour de rôle, de mauvaises expériences et mésaventures vécues dernièrement. Ils ont appelé ensuite au respect de la liberté de la presse et des journalistes qui exercent dans le respect des lois et se conforment aux principes de la déontologie. Ils ont également dénoncé les intimidations des forces de l’ordre à leur encontre.

Présent au sit-in, le président du Conseil national des journalistes autonomes(CNJA), Riadh Bouadcha, a estimé que sa participation se veut un message fort en direction des instances concernées.

« Le métier de journaliste est noble. Son exercice garanti par la Constitution doit bénéficier d’un environnement favorable ou la sécurité est assurée », a-t-il rappelé. A cet effet, il a exhorté les pouvoirs publics à faire respecter les lois en vigueur afin de permettre aux professionnels de travailler dans la dignité et loin de toute pression.  Déplorant l’absence d’un statut particulier du journaliste, il estimera impératif pour la corporation « d’engager un débat constructif pour définir et recenser les contraintes rencontrées, trouver un consensus et rester solidaire pour avancer ».

Des rencontres entre journalistes sont d’ores et déjà prévues pour soulever les diverses attentes et doléances de la corporation.

Toufik Amrane, cameraman, a ensuite dénoncé l’atteinte à la liberté d’expression et au droit du citoyen à l’information. S’agissant de la couverture médiatique des manifestations populaires, Il proposera, pour assurer la sécurité des journalistes, le port d’un brassard d’identification. Pour lui, « la presse constitue l’un des piliers d’un État de droit ».

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