‘’Maintenir le caractère pacifique des marches et ne pas répliquer aux provocations’’

Les manifestations de ce vendredi vont se dérouler dans un contexte marqué par une vive polémique après les déclarations du général Ahmed Gaid Salah sur le drapeau national. « Est-ce que Gaid Salah a les prérogatives d’interdire ce qui n’est pas interdit, lui qui prône le respect de la constitution et des lois ? », se demande un des activistes du Hirak. Ce vendredi matin, la police a procédé à de nombreuses interpellations à Alger. Des manifestants ont été interpellés et conduits vers les commissariats de la capitale. « La mobilisation et le maintien du caractère pacifique des marches figurent parmi les principaux enjeux de ce 18e vendredi », dira Seddik, un autre jeune rencontré à la grande poste d’Alger.

Ce vendredi, tôt dans la matinée, des centaines de manifestants occupent la grande poste et plusieurs places publiques.

Dans les autres  grandes villes, des dispositifs impressionnants des forces de l’ordre ont  été déployés dès les premières heures de la matinée.

Ces manifestations interviennent alors que le mouvement populaire va boucler ce samedi 22 juin son quatrième mois. Si des avancées ont été réalisées, avec notamment le départ de l’ancien président Bouteflika, le report de l’élection présidentielle du 4 juillet ou encore la campagne judiciaire contre les figures de l’ancien régime, peu d’avancées ont été enregistrées sur le plan politique.

Les initiatives lancées par l’opposition et la société civile n’ont toujours pas eu de réponse de la part des autorités. De son côté, le pouvoir appelle régulièrement au dialogue sans faire de propositions concrètes de sortie de crise.

-Une véritable chasse aux drapeaux amazighs dans les rues d’Alger notamment aux abords de la grande poste. Des femmes et des hommes jeunes ou moins jeunes se voient leurs sacs fouillés par des policiers en civil.

-Des échauffourées entre manifestants et policiers éclatent à la rue Abdelkrim Khettabi alors que des vieilles femmes s’interposent entre les deux parties pendant que des cris “silmya silmya” sont lancés par la foule

-Alger : Des policiers confisquent aux manifestants le drapeau amazigh.

– Plusieurs manifestants brandissent le drapeau amazigh aux côtés de l’emblème national et scandent “Tous des frères, pas de régionalisme”.

-ALGER: Des policiers lancés contre des manifestants.

-La police a opéré des arrestations aux abords de la grande poste. Une vingtaine de jeunes ont été interpellés et emmenés dans des fourgons de la police après avoir procédé à la vérification de leur identité, selon plusieurs témoins. Les jeunes manifestants ne portaient ni drapeaux ni pancartes.

-Un cordon de policiers a été déployé devant le siège du parti, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) à la rue Didouche Mourad d’Alger pour vraisemblablement empêcher les responsables du même parti de brandir l’étendard amazigh.

-Tirs de gaz lacrymogène à la grande poste. 12H05 

– À Alger , comme dans les wilayas du pays, les manifestants scandent » Kabyle, arabe, khawa khawa, Gaïd Salah maa el khawana !» (Kabyle et arabe sont frères et Gaïd Salah est avec les traîtres)

-Il n y a pas de régionalisme, nous sommes tous frères scandent les manifestants

-Les Constantinois sont sortis pour le 18e vendredi consécutif dire leur détermination d’en découdre avec le système politique en place en exigeant, encore une fois, le départ de toutes ses figures à leur tète Bensalah et Gaid Salah.

– La chaleur n’a pas affecté la détermination des Mostaganémois à manifester ce 18e vendredi. En effet, sous un soleil de plomb des milliers de manifestants ont investi la rue pour demander le départ des symboles du système.

– Les premiers manifestants sont arrivés déjà dans les principales places de la capitale. Ils scandent “Djazair Hourra, démocratia”( l’Algérie libre et démocratique).

-Des barrages filtrants à l’entrées d’Alger et les grandes villes d’Algérie pour éviter les grands rassemblements.

-Karim Tabbou est pris pour cible par les mouches électroniques sur les réseaux sociaux mais sur le terrain c’est le contraire. Le Porte-parole du parti de l’UDS a bien été accueilli à la marche du 18e vendredi à Tizi Ouzou.

-Les manifestants chantent “les kabyles sont nos frère”,  “ne changez pas de sujet” et  “vous allez tous partir”.

– A Mecheria dans la wilaya de Naama, les manifestants sont descendus dans la rue pour dire non au régime sous une température frôlant les 50°.

-A Oran,  plusieurs manifestants ont brandi des drapeaux amazigh et rappelé que l’heure est au changement et non à la division.

– Les propos de Gaid Salah sur le drapeau  amazigh a plutôt “dopé” les manifestants eu égard à la forte affluence enregistrée ce vendredi.

-A Tizi Ouzou, les manifestants ont scandé et brandi des slogans dénonçant l’annonce de l’interdiction des drapeaux amazighs.

-A  Alger, les manifestants insistent pour “un état civil et non un état militaire” appuyé  de “Gaid Salah dégage”.

– Dans de nombreuses villes du pays notamment à Annaba, Oran, Constantine, la police a interpellé les manifestants brandissant le drapeau amazigh.

–  A Tamanrasset, les premiers manifestants sont arrivés au point de départ de la manifestation peu avant 14h. Plusieurs drapeaux amazighs ont été brandis par les manifestants.

– La ville de Tizi Ouzou est envahie par les manifestants brandissant le drapeau amazigh au côté de l’emblème national

– Annaba, les manifestants ont été très nombreux. Ils ont rendu un hommage à l’ex-président Egyptien Mohamed Morsi. Une prière à été organisée en pleine manifestation à la mémoire du défunt