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Gaza: le bilan s’alourdit à 56.412 martyrs et 133.054 blessés

Par A.B.-- depuis 17 heures 0

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 56.412 martyrs et 133.054 blessés, ont indiqué samedi les autorités sanitaires palestiniennes.

Selon la même source, les corps de 81 martyrs et 422 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.

Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 6.089 Palestiniens sont tombés en martyrs et 21.013 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.

Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Gaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.

Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre Gaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.

A la demande de l’Algérie, le CS évoque la situation humanitaire à Gaza

Le Conseil de sécurité des Nations unies a évoqué, vendredi, à la demande de l’Algérie, la situation humanitaire tragique dans la bande de Gaza, au moment où l’armée sioniste a profité de l’escalade entre l’Iran et l’entité sioniste qui a retenu l’attention de la communauté internationale, pour intensifier ses attaques contre les civils sans défense et entraver l’acheminement des aides humanitaires nécessaires à l’enclave.

Dans son intervention, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a attiré l’attention des membres du Conseil quant aux crimes perpétrés par les forces de l’occupation sioniste durant ce mois, précisant que des centaines de palestiniens avaient été tués à proximité des soi-disant centres de distribution d’aides relevant de ce qu’on appelle la “Fondation humanitaire de Gaza”, organe humanitaire de la puissance occupante, rappelant, à ce propos, qu’au 25 juin 2025 le bilan s’est alourdi à 549 martyrs, tandis que le nombre de blessés a dépassé 4066.

Appuyant ses propos par des vidéos documentées, le diplomate algérien a, par ailleurs, indiqué que ces pertes humaines n’étaient pas fortuites, mais plutôt le résultat de politiques systématiques et de pratiques délibérées menées par l’occupant.

Il a, en outre, affirmé que la vérité commence à se faire jour, d’autant plus que certains médias sionistes ont déjà commencé à divulguer les instructions données aux soldats pour ouvrir le feu sur les civils en quête d’aide.

M. Bendjama a également dénoncé le prétexte de l’entité sioniste selon lequel des “enquêtes internes” allaient être menées, qualifiant cette approche d’inacceptable, en témoigne, a-t-il dit, l’incident du 25 mars dernier ayant coûté la vie à 15 paramédicaux et ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien.

Il a, à ce sujet, affirmé que la version sioniste des faits n’aurait jamais changé sans la large diffusion des enregistrements vidéo.

Dans le même contexte, l’ambassadeur Bendjama a transmis le rejet des travailleurs humanitaires des tentatives visant à minimiser les pertes civiles, citant à cet égard, la déclaration du Secrétaire général des Nations Unies : “Chercher de la nourriture ne devrait jamais valoir une condamnation à mort”.

L’ambassadeur Bendjama a expliqué que la reprise de l’entrée des aides, bien que partiellement réalisée, ne représente qu’une “goutte d’eau dans l’océan” de la souffrance.

Il a, à ce titre, mis en garde contre la poursuite de la fermeture des points de passage vers le nord de Gaza par les forces d’occupation et l’utilisation des centres de distribution dans le sud comme pièges mortels, ce qui démontre clairement que le contrôle de l’aide fait désormais partie intégrante du projet de nettoyage ethnique visant à forcer les Palestiniens à quitter leurs terres.

Au terme de son intervention, le représentant de l’Algérie a souligné la nécessité de respecter les règles du droit international humanitaire, y compris l’obligation de garantir l’acheminement, sans entrave, des aides humanitaires et la protection des civils, estimant qu’il s’agissait d’une responsabilité fondamentale qui incombe au Conseil de sécurité de l’ONU.

66 enfants morts en martyrs à cause de la malnutrition

Des sources médicales palestiniennes ont annoncé samedi que 66 enfants sont morts en martyrs à cause de la faim et de la malnutrition dans la bande de Gaza, ravagée par une agression génocidaire sioniste et soumise à un strict blocus qui empêche l’aide humanitaire d’entrer dans l’enclave palestinienne.

Les mêmes sources ont précisé que ces enfants sont morts en raison du blocus sioniste en cours à Gaza, de la fermeture des points de passage, des pénuries alimentaires et de l’interdiction d’entrée du lait pour bébé et des compléments nutritionnels pour les groupes vulnérables et faibles, en particulier les nourrissons et les malades.

Un précédent bilan donné en mai dernier a fait état de 57 enfants morts en martyrs à cause de la malnutrition.

Il est à noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’environ 112 enfants ont été admis chaque jour dans les hôpitaux de la bande de Gaza pour recevoir un traitement contre la malnutrition depuis le début de cette année, en raison du blocus étouffant.

L’UNRWA critique de nouveau le système de distribution d’aide

Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a souligné que le nouveau système de distribution d’aide actuellement imposé à Ghaza, était devenu “un champ de bataille” en raison des tirs continus de l’armée de l’occupation sioniste en direction des personnes affamées qui tentent d’accéder à la nourriture.

“Plus de 400 personnes affamées auraient été tuées depuis la mise en service il y a seulement un mois, du système de distribution d’aide à Ghaza”, a écrit M. Lazzarini dans message publié vendredi soir sur les réseaux sociaux.

Ces personnes, a-t-il précisé, “sont la cible de tirs (sionistes) alors qu’elles tentaient d’accéder à de la nourriture pour elles-mêmes et leurs familles. Des témoignages font état de soldats ayant ouvert le feu sans discernement”.

“Dans le chaos, des enfants ont été séparés de leurs familles, désorientés et traumatisés. Ce système est loin de respecter le principe d’humanité”, a déploré le patron de l’UNRWA.

Et d’ajouter : ce système de distribution d’aide américano-sioniste” n’est pas conçu pour lutter contre la faim. Au lieu d’une distribution alimentaire ordonnée, il engendre déshumanisation, chaos et mort”.

“Cela ne peut pas devenir la nouvelle norme. Cette abomination doit cesser par un retour aux livraisons humanitaires de l’ONU, y compris de l’UNRWA”, a encore dit M. Lazzarini.

“Un cessez-le-feu est nécessaire et le siège (sioniste) doit être levé pour rétablir un approvisionnement normal en produits de première nécessité, notamment en nourriture, médicaments, savon et carburant”, a-t-il conclu dans son message.

 

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