La situation à Gaza s’aggrave encore aujourd’hui. Le bilan des victimes ne cesse de s’alourdir, et le Hamas accuse Israël de retarder la mise en place d’un cessez-le-feu.
Frappe meurtrière à Gaza
- Au moins 95 Palestiniens ont perdu la vie suite aux frappes israéliennes, dont plus d’une douzaine cherchant désespérément de la nourriture aux points d’aide soutenus par les États-Unis et Israël.
- L’attaque la plus meurtrière a visé un cybercafé, transformé en abri et lieu de fête pour enfants, causant au moins 39 morts.
Al-Shifa au bord de l’effondrement
- À l’hôpital Al‑Shifa, le Dr Muhammad Abu Salmiya tire la sonnette d’alarme : plus d’essence pour les générateurs, interruption des traitements de dialyse pour 350 patients.
- « À midi [10 h00 GMT], nos générateurs s’arrêteront et des centaines de patients risquent de mourir », a-t-il prévenu.
- Al‑Shifa, principal hôpital du nord de Gaza, a été lourdement endommagé et son directeur, Mohamed Abu Salmiya, a déjà été détenu sept mois par Israël, accusé à tort d’abriter des forces armées.
Nouveaux bombardements dans le sud
- Depuis l’aube, au moins huit personnes ont été tuées à Khan Younis et ses environs.
- Par ailleurs, une attaque dans le quartier de Zeitoun (sud-est de Gaza) a fait un mort et plusieurs blessés, selon Al‑Ahli.
- Un second Palestinien est décédé dans le centre de Khan Younis d’après l’hôpital Nasser.
En chiffre : l’impact de la guerre
- Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 56 531 personnes ont été tuées et 133 642 blessées depuis le début des hostilités.
- Près de 100 Palestiniens ont péri en une seule journée, notamment des femmes et des enfants lors d’une fête d’anniversaire.
- Depuis le 27 mai, environ 600 Palestiniens tués et 4 200 blessés aux points de distribution de nourriture gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États‑Unis et Israël.
ONG : urgence humanitaire et appel à l’ONU
Plus de 100 ONG dénoncent un système d’aide « meurtrier » orchestré par le GHF et appellent l’ONU à reprendre la coordination des opérations.
- Les ONG dénoncent la réduction des points d’aide de 400 à seulement quatre, sous contrôle militaire.
- Elles estiment que ce dispositif contraint deux millions de personnes à rester dans des zones militarisées surpeuplées, exposées aux tirs et confrontées à une crise alimentaire et sanitaire durable.
Les États-Unis révoquent les visas de Bob Vylan après les chants de Glastonbury
Les États-Unis ont révoqué les visas du duo punk-rap britannique Bob Vylan après qu’ils ont scandé « Mort à Tsahal » contre l’armée israélienne lors de leur concert au festival de Glastonbury samedi. Le groupe devait entamer une tournée américaine en octobre.
L’association internationale de sociologie suspend l’adhésion de la société de sociologie de l’entité sioniste
L‘association internationale de sociologie (AIS) a décidé de suspendre l’adhésion de la société de sociologie de l’entité sioniste, en solidarité avec le peuple palestinien, a-t-elle indiqué dans une déclaration publiée par des médias palestiniens.
L’AIS affirme que dans le cadre de sa position publique contre le génocide des Palestiniens à Gaza, elle n’entretient aucune relation institutionnelle avec les institutions publiques sionistes.
Regrettant que la société sioniste de sociologie n’ait “pas pris clairement position pour condamner la situation dramatique à Gaza” et “compte tenu de l’extrême gravité de la situation actuelle”, le comité exécutif de l’AIS a décidé de “suspendre l’adhésion collective de la société sioniste de sociologie (ISS)”.
L’agression sioniste en cours contre Gaza depuis octobre 2023 a fait jusqu’à présent près de 60.000 martyrs, plus de 130.000 blessés et des milliers d’autres victimes disparues sous les décombres.
Depuis plusieurs mois, des experts de l’ONU et des ONG de défense des droits de l’homme alertent sur la situation catastrophique à Gaza et accusent l’occupation sioniste de commettre un crime d’extermination et des actes de génocide dans l’enclave palestinienne.
En plus de l’agression militaire, l’entité sioniste a imposé début mars au territoire un blocus humanitaire qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité. Le blocus n’a été que partiellement assoupli fin mai en confiant la distribution de l’aide à la prétendue “Fondation humanitaire de Gaza” (GHF).
L’ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec la GHF, organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.
D’ailleurs, depuis que la GHF a commencé ses distributions fin mai, 549 palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 4.000 autres ont blessés en tentant d’atteindre les points de distribution des aides à Gaza, selon le dernier bilan des autorités sanitaires palestiniennes.
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