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ALGÉRIE/ POLITIQUE: Mokrane Aït Larbi analyse la situation politique

Par A.B.-- 31-Août-2019 50

ALGÉRIE/ POLITIQUE: Mokrane Aït Larbi analyse la situation politique

Dans une déclaration, sur sa page facebook, qui relève d’avantage d’un travail journalistique, l’avocat , s’arrête sur les partis  qui réclament « une transition démocratique, même courte, l’élection d’une constituante souveraine pour désigner un gouvernement de compétence et rédiger une constitution pour les générations futures.

Ces partis regroupés actuellement dans « L’Alternative démocratique » portent un projet qui postule à l’indépendance de la Justice, le  respect des libertés générales et des Droits de l’Homme, l’égalité et la justice entre les hommes et les femmes et la séparation du politique du religieux et la mise en place d’un système politique qui soit en cohérence avec les exigences du siècle.

Ait Larbi note que ces partis  sont actuellement ostracisés parles média publics et même privés  qui font l’impasse sur leur activité, en plus du fait d’être les victimes de l’administration qui interdit leurs activités, pourtant conformes à la constitution.

La deuxième catégorie est constituée des partis de l’allégeance, selon cette typologie, selon l’avocat qui rappelle que ces partis ont soutenu le pouvoir juqu’au dépôt (en son absence)du dossier du président Bouteflika  pour un cinquième mandat.

« Ces partis proposent une solution à la crise ,  alors qu’ils sont la cause de cette crise », écrit l’avocat qui souligne la complicité de ces partis avec la Issaba(Gang)et relève que leurs chefs croupissent actuellement en prison pour motif de corruption.

Tout en admettant que dans ces partis « il existe des hommes intègres, mais dépassés par les événements », l’auteur de la déclaration réitère  sont appel du 4 août pour la dissolution de ces partis.

La troisième catégorie sont les partis  qui sont dans « la salle d’attente » et sont ceux qui participent actuellement au dialogue tout en posant des conditions pour appuyer le principe d’une organisation de la présidentielle. Sauf que, précise l’avocat, ces partis n’inscrivent pas cette présidentielle  dans une perspective historique de rupture avec le système issu du coup d’état de 1962, selon la volonté populaire qui s’exprime depuis 1962.

Ait Larbi reproche à ces partis de ne pas réclamer expressément la libération des détenus politiques à cause du port de l’emblème amazigh et les soupçonne même d’attende des « privilèges » en retour de leur soutien à la présidentielle « dans les meilleurs délais »

Enfin la quatrième catégorie des partis  que sont  cette kyrielle de formations politiques sans ancrage et qui « n’ont d’existences que dans les boites d’archives du ministère de l’Intérieur, apparaissant à des occasion pour répondre aux besoins du pouvoir »

C’est dans ce contexte  qui se  multiplie les initiatives politiques en vue de sortir le pays de la crise, conclu Mokrane Ait Larbi  pour qui « le peuple s’exprimera en force vendredi prochain en faveur d’un changement pacifique du système, lors de la manifestation du 6 septembre qui sera historique »

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