
Une attaque nocturne dans la région de Dnipropetrovsk, voisine de celle de la centrale, a fait 13 morts et 11 blessés, dont cinq graves, dans cette zone relativement sûre où sont évacués des civils du Donbass, plus à l’est, au coeur de l’offensive russe avec le sud-est de l’Ukraine.
« Nous avons passé une nuit horrible (…) C’est très dur de sortir les corps de sous les décombres », a témoigné sur Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Valentin Reznitchenkoa.
Cette attaque russe, menée avec des lance-roquettes multiples Grad, a visé la ville de Marganets, située face à la centrale nucléaire, sur l’autre rive du fleuve Dniepr, et le village de Vychtchetarassivka, selon le gouverneur.
La région de Dnipropetrovsk encore bombardée, un enfant blessé
L’armée Russe a de nouveau bombardé des bâtiments résidentiels dans la région de Dnipropetrovsk, rapporte le chef de l’administration militaire régionale Valentin Reznichenko. Environ 40 roquettes ont été tirées. Trois personnes ont été blessées, dont un enfant de 12 ans.
La centrale de Zaporojie pas endommagée
La structure de la centrale nucléaire de Zaporojie n’a pas été endommagée par les bombardements, et les réacteurs fonctionnent en mode normal, sans aucune perturbation.
Zelensky appelle le monde à « réagir immédiatement »Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi la communauté internationale à « réagir immédiatement » pour faire partir les Russes de la centrale nucléaire de Zaporojie occupée et cible de bombardements.
« Le monde entier doit réagir immédiatement pour chasser les occupants de la centrale de Zaporojie, » la plus grande d’Europe située dans le sud de l’Ukraine et occupée par les troupes russes depuis le 4 mars, a déclaré le président ukrainien dans son adresse vidéo quotidienne. « Seul le retrait total des Russes et la reprise du contrôle total de l’Ukraine sur la centrale garantirait la sécurité nucléaire pour toute l’Europe », a-t-il ajouté en dénonçant le « chantage nucléaire russe ».
« L’heure est grave », dit le chef de l’AIEA à l’ONU
« L’heure est grave », a lancé jeudi le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) devant le Conseil de sécurité de l’ONU, réclamant l’accès à la centrale nucléaire de Zaporojie que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement d’avoir bombardée.
« L’heure est grave et l’AIEA doit être autorisée à mener sa mission à Zaporojie aussi vite que possible », a déclaré Rafael Grossi, intervenant en vidéo lors de cette réunion d’urgence du Conseil de sécurité. « Le temps presse », a-t-il insisté, alors que l’AIEA tente depuis des semaines d’envoyer une mission pour inspecter la centrale, mission que Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de freiner
Base militaire russe endommagée en Crimée : le ministère de la défense britannique estime que « l’incident va probablement inciter l’armée russe à réviser sa perception de la menace »
Le ministère de la défense britannique revient surla la série d’explosion qui se sont produites à l’aérodrome militaire de Saky, exploité par la Russie, dans le sud-ouest de la Crimée, mardi 9 août.
Alors que ce territoire annexé par la Russie en 2014 a jusqu’ici été épargné par le conflit, « la cause initiale des explosions n’est pas claire, mais les grands nuages en champignon visibles dans les vidéos des témoins a presque certainement été causé par la détonation de jusqu’à quatre zones de stockage de munitions non couvertes », écrit le ministère.
Au cours de l’attaque, « au moins cinq chasseurs-bombardiers Su-24 Fencer et trois jets polyvalents Su-30 Flanker H ont presque certainement été détruits ou sérieusement endommagés », note-t-il, alors que l’armée de l’air ukrainienne parle de son côté de neuf avions militaires russes détruits.
« La perte de huit avions de combat représente une proportion mineure de la flotte globale d’avions dont la Russie dispose pour soutenir la guerre. Cependant, Saky était principalement utilisé comme base pour les avions de la flotte de la mer Noire de la marine russe », ajoute le ministère de la défense britannique.
Ainsi, il estime que « la capacité aéronavale de la flotte est désormais considérablement dégradée » et que « l’incident va probablement inciter l’armée russe à réviser sa perception de la menace » en Crimée.
Ce sont deux nouveaux bateaux chargés de céréales qui ont quitté l’Ukraine vendredi matin, dont l’un chargé de blé, une première depuis la reprise des exportations ukrainiennes de céréales, a annoncé le ministère de la défense turc.
Au total, quatorze navires chargés de céréales ont quitté la côte méridionale de l’Ukraine au cours des deux dernières semaines, en application de l’accord signé par la Russie et l’Ukraine sous l’égide des Nations unies et de la Turquie. Il prévoit des couloirs maritimes sécurisés depuis trois grands ports : ceux de la ville d’Odessa, de Tchornomorsk et de Ioujne.
Jusqu’ici, les navires ayant quitté l’Ukraine étaient chargés de céréales fourragères ou destinées à entrer dans la composition de biocarburants. Transportant la première exportation de blé ukrainien par la mer depuis plus de cinq mois, le navire Sormovsky, qui bat pavillon du Bélize, a ainsi quitté vendredi matin le port de Tchernomorsk avec une cargaison de 3 050 tonnes de blé en direction de la province turque de Tekirdag, qui borde la mer de Marmara. L’autre navire parti ce vendredi de Ioujne, le Star-Laura, qui bat pavillon des îles Marshall, transporte à son bord 60 000 tonnes de maïs destinées à l’Iran.
Avant le début de la guerre, l’Ukraine et la Russie représentaient environ le tiers des exportations mondiales de blé. Les Nations unies ont alerté ces derniers mois quant au risque d’exacerbation de la crise alimentaire mondiale. L’Ukraine disposerait d’environ 20 millions de tonnes de blé en stock, soit le restant de la récolte de l’année dernière. Le fruit de la moisson de cette année est aussi estimé à environ 20 millions de tonnes.
A ce stade, les exportations de céréales des deux dernières semaines n’étaient pas destinées aux pays les plus fragilisés par la crise alimentaire mondiale, mais le ministre des infrastructures ukrainien, Oleksandr Kubrakov, a annoncé jeudi sur Twiter que les autorités ukrainiennes étaient prêtes à charger 23 000 tonnes de céréales destinées à l’Ethiopie à bord d’un navire attendu vendredi.
L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder poursuit la chambre des députés, qui l’avait privé de ses avantages en raison de ses liens avec Poutine
L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder a lancé des poursuites judiciaires contre la chambre des députés de son pays, qui l’avait privé d’une partie de ses avantages en raison de ses liens avec Vladimir Poutine, a annoncé son avocat vendredi. Un porte-parole du tribunal administratif de Berlin a, par ailleurs, confirmé qu’une plainte avait été déposée.
En mai, le Bundestag, la chambre basse du Parlement, avait décidé de priver l’ancien chef de gouvernement social-démocrate (1999-2005) de certains de ses avantages d’ex-chancelier, parmi lesquels des bureaux alloués par l’Etat fédéral. Les députés assuraient alors « tirer les conséquences de son comportement (…) face à l’invasion russe en Ukraine », selon la commission budgétaire du Bundestag.
Mais son avocat, intervenant vendredi matin sur la radio publique régionale NDR, a jugé que cette décision était « illégale », M. Schröder n’ayant « appris tout ça que par les médias ». Ce dernier n’a pas non plus eu l’occasion de s’exprimer devant la commission parlementaire chargée de statuer sur ces avantages, selon lui. Le Bundestag n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade au sujet de cette plainte
Gerhard Schröder, 78 ans, avait noué au début des années 2000 une amitié avec le président russe, qu’il avait qualifié en 2004 de « parfait démocrate ». L’ex-dirigeant, mentor de l’actuel chancelier Olaf Scholz, s’est résolu en mai à quitter le conseil d’administration de la compagnie pétrolière Rosneft et a dit avoir renoncé à entrer dans celui du géant gazier Gazprom.
La journaliste russe Marina Ovsiannikova réitère son opposition à la guerre lors de son procès à Moscou
Jeudi, la journaliste russe Marina Ovsiannikova a été assignée à résidence dans le cadre d’une affaire pénale qui pourrait l’envoyer en prison, a annoncé un tribunal de Moscou. Accusée d’avoir « discrédité » l’armée, Mme Ovsiannikova risque jusqu’à dix ans de prison.
A la mi-mars, elle avait interrompu le journal télévision d’une chaîne d’Etat en s’invitant sur le plateau avec une pancarte qui condamnait l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Lors de son procès, elle a eu recours une nouvelle fois à cette forme de contestation.
Depuis le box des accusés, elle a sorti une affichette de sa poche et l’a plaquée contre la vitre, cherchant les caméras. Y était écrit : « Que les enfants morts viennent hanter vos nuits. »
L’UE discutera d’une interdiction de visas pour tous les Russes fin août
Une interdiction de visa pour tous les Russes afin de sanctionner Moscou pour la guerre en Ukraine va être discutée fin août par l’Union européenne, a affirmé le chef de la diplomatie tchèque Jan Lipavsky, dont le pays préside le Conseil de l’UE.
La mesure, réclamée par les autorités ukrainiennes, divise l’UE. Les sanctions européennes doivent être adoptées à l’unanimité des Vingt-Sept. « L’interdiction totale des visas russes par tous les Etats membres de l’UE pourrait être une autre sanction très efficace contre la Russie », a plaidé Jan Lipavsky. Le ministre va sonder ses homologues lors d’une réunion informelle fin août à Prague.
les commentaire
Mani rahnama is a canadian cheater! ShipShop is a marketplace, which is located in Armenia. The purpose of platform is to promote sellers activities and get chance buyers to simplify shopping …