
Deux drones ont endommagé un bâtiment administrant un oléoduc dans la région de Pskov, dans l’ouest de la Russie, a annoncé samedi le gouverneur régional. L’explosion est la dernière d’une série d’attaques aériennes en Russie ces dernières semaines.
« Tôt le matin, une explosion a endommagé le bâtiment administratif de l’oléoduc près de Litvinovo, dans le district de Nevelsky », à environ dix kilomètres de la frontière avec la Biélorussie, a déclaré le gouverneur Mikhaïl Vedernikov.
Peu de temps après, il a ajouté que, selon les premières informations, le bâtiment avait été « endommagé à la suite d’une attaque par deux véhicules aériens sans pilote ». Aucune victime n’a été signalée et une enquête est en cours.
Le maire de Mykolaïv défend l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et l’UE
Maire de la ville de Mykolaïv, sur la ligne de front dans le Sud de l’Ukraine, Oleksandre Sienkevitch refuse de s’attarder sur les doutes occidentaux à propos de la capacité de l’Ukraine d’intégrer l’Union européenne et l’Otan.
Créateur d’une entreprise technologique dans le New Jersey, aux Etats-Unis, il a endossé cette semaine son élégant costume d’homme d’affaires pour venir à Bruxelles faire pression sur les décideurs politiques occidentaux afin qu’ils soutiennent la lutte de l’Ukraine pour vaincre l’envahisseur russe et reconstruire le pays, y compris sa ville meurtrie.
« Je sais que cela semble terrible, mais nous considérons cette guerre comme une chance de devenir meilleurs », a-t-il déclaré à l’AFP après avoir participé à un forum du groupe de réflexion américain German Marshall Fund à Bruxelles. « Nous voulons finaliser beaucoup de choses qui se sont passées avant la guerre, comme la possibilité de faire partie de l’Otan et de l’Union européenne », insiste-t-il.
Des centaines de fonctionnaires allemands contraints de quitter la Russie
Plusieurs centaines de fonctionnaires de l’Etat allemand travaillant notamment dans les secteurs de l’éducation et de la culture vont devoir quitter dans les prochains jours la Russie, suite à une demande de Moscou, a indiqué samedi une source gouvernementale allemande à l’AFP.
Cette annonce fait suite à une décision des autorités russes imposant à l’Allemagne de réduire fortement d’ici début juin ses personnels diplomatiques et d’institutions publiques comme le centre culturel Goethe Institut ou l’école allemande de Moscou, a-t-elle ajouté.
Kiev demande à l’Allemagne des missiles de croisière
L’Ukraine a adressé au gouvernement allemand une demande officielle de livraisons de missiles de croisière air-sol, de type Taurus avec une portée d’au moins 500 km, a indiqué samedi le ministère allemand de la Défense à l’AFP.
« Une demande de la partie ukrainienne nous est parvenue au cours des derniers jours », a avancé la porte-parole, sans vouloir donner de détail sur les quantités. Reste à savoir maintenant si Berlin acceptera ou pas, ce qui devrait susciter de vifs débats en interne.
Le gouvernement allemand a nettement augmenté ses fournitures d’armement à Kiev au cours des derniers mois mais s’est montré jusqu’ici réticent au sujet de missiles de croisière ou d’un soutien à l’aviation ukrainienne, pour l’aide à la livraison de chasseurs F-16 par exemple.
Le conflit pourrait durer «des décennies», selon Dmitri Medvedev
Un allié de premier plan du président Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi que le conflit en Ukraine pourrait durer des décennies et que des négociations avec l’Ukraine étaient impossibles tant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, soutenu par l’Occident, serait au pouvoir. «Ce conflit durera très longtemps. Pendant des décennies, probablement. C’est une nouvelle réalité», a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, cité par les agences de presse russes.
Il a déclaré que la Russie ne pouvait faire confiance à aucune trêve avec les dirigeants actuels de Kiev, car le conflit ne ferait qu’éclater à nouveau et la nature même du gouvernement actuel de l’Ukraine devrait être détruite. Les négociations avec «le clown Zelensky» sont impossibles, a-t-il lancé. «Tout finit toujours par des négociations, et c’est inévitable, mais tant que ces gens seront au pouvoir, la situation de la Russie ne changera pas en termes de négociations».
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