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60e anniversaire de la création du FFS: Le parti met en garde contre ceux qui veulent du mal à l’Algérie et aux Algériens.

Par Y.B.-- 01-Oct-2023 0

Le Front des forces socialistes (FFS) a célébré, samedi, son 60e anniversaire de la proclamation du parti. La salle Ibn Khaldoun a été choisie comme un lieu idoine pour organiser un meeting populaire pour rappeler le « parcours du parti et ses engagements permanents en faveur de la population et du pays ».

Dans la proclamation marquant sa naissance, rendue publique le 29 septembre 1963, le Front des Forces Socialistes, plus vieux parti de l’opposition en Algérie, a insisté sur la sauvegarde de l’État national a pris un espace important dans le discours du premier secrétaire national du FFS Youcef Aouchiche qui a insisté sur la démarche patriotique du parti telle qu’elle a été défendue par le père fondateur du FFS, le défunt Hocine Aït Ahmed. « La cohésion et l’unité nationales sont le seul capital de l’Algérien face aux provocateurs et aux ennemis du pays qui sont à la solde de l’impérialisme », selon le premier secrétaire national, Youcef Aouchichequi a réaffirmé « la poursuite du combat du parti pour préserver la souveraineté et l’unité de l’Algérie ».

« Notre pays peut tirer profit de toutes ses ressources humaines et naturelles et exploiter sa diversité et sa richesse culturelle pour renforcer l’unité nationale », a déclaré M. Aouchiche soulignant que le discours du FFS « est rassembleur et porteur d’espoir face aux discours de division qui sèment le désespoir ».

Le premier secrétaire national du FFS a saisi l’opportunité de ce meeting populaire pour rappeler aussi le parcours du FFS et les étapes phares qu’il avait connues de par son histoire depuis sa création. Dans ce sens, le premier secrétaire a souligné que « le parti est né national et restera un parti national. Le parti est toujours debout grâce à ses militants et ses sympathisants », a-t-il rappelé.
Dans un autre registre, Youcef Aouchiche a signalé que « nous sommes fiers de célébrer cet anniversaire avec ceux avec lesquels nous partageons les mêmes engagements et les luttes démocratiques pour la mise en œuvre d’un État de droit et de justice», a-t-il précisé. Le premier secrétaire national, Youcef Aouchiche est revenu sur la question du dialogue et les valeurs démocratiques et la défense de l’Algérie une et indivisible dans sa pluralité et sa diversité », a-t-il rappelé.

Le premier responsable du plus vieux parti de l’opposition qui fera référence au contexte « sensible et particulier » que vit le pays réitère la disposition de son parti « (…) à mettre (son) capital entre les mains du groupe national pour poursuivre le projet national à travers la cristallisation d’une initiative nationale unificatrice » et appelle les « élites en général et la classe politique en particulier pour assumer leurs responsabilités et s’adapter aux évolutions nationales, régionales et internationales ». « Nous devons nous aligner sur ces réalités à tous les niveaux afin de répondre aux aspirations populaires en faveur de la liberté, de la démocratie et de la justice sociale en fournissant des espaces de lutte qui redonnent espoir et donnent un sens et une utilité à leur mobilisation. Cela contribuera à renforcer notre nation et à construire une conscience collective face aux questions fondamentales de notre pays », dira Aouchiche.

Il a, par ailleurs, relancé son appel envers les patriotes et les forces vives de la patrie pour mettre en place un pacte historique pour le parachèvement du projet national. Il a dans ce sens indiqué qu’il faut réunir « toutes les forces politiques à la fois engagées dans la défense de l’État de droit, des libertés, de la justice sociale et intransigeants quand il s’agit de s’opposer fermement aux velléités, internes ou externes, de porter atteinte, sous quelque prétexte que ce soit, à l’intégrité et l’unité du pays, à l’État et à ses institutions », a affirmé le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche qui réitère son appel à  à l’ensemble des forces vives à se mobiliser autour de l’État national dont l’initiative allant dans ce sens a été déjà lancée par le parti en direction de la classe politique nationale qui s’identifie dans un projet de pacte national rassembleur et inclusif pour défendre la souveraineté nationale et la consolidation du front interne. Une nouvelle initiative qui vise, selon ses promoteurs, à réhabiliter l’action politique et ses valeurs mais également pour faire face aux mutations internationales et les bouleversements au niveau régional, qui nécessitent l’édification d’un Etat de droits en mesure de défendre ses intérêts avec un front interne fort et solide. Cette feuille de route consensuelle, vise également à transcender les clivages idéologiques, à réhabiliter le politique et la politique et libérer une dynamique pour renforcer l’État national. Pour atteindre tous les objectifs, le parti a déjà engagé des discussions et des concertations approfondies avec la classe politique autour des questions qui engagent l’avenir du pays qui tourne autour de quatre points. Les dirigeants du FFS se sont entretenus, dans ce cadre, avec ceux du MSP, du Front El-Moustakbel, du Parti des travailleurs et Jil Jadid entre autres.

Rappelant le contexte international « complexe », il dira que « l’Algérie et notre continent africain ne seront pas à l’abri de ces profonds changements ni de leurs répercussions » et appelle à se préparer à faire face « aux défis extérieurs qui en découlent ». Il conditionnera cependant ces « préparatifs » en soutenant que « tout projet de cette nature doit être accompagné de stabilité et d’harmonie internes, d’un débat national et d’accords sur les choix stratégiques de notre pays, ainsi que de la mise en œuvre de réformes politiques et économiques structurelles pour y parvenir ». « La situation internationale et régionale actuelle est d’autant plus dangereuse que notre contexte national est marqué par l’incertitude, l’impasse et l’absence d’un projet national clair et unificateur », estimera Aouchiche qui préconise une approche susceptible d’offrir « des solutions à nos problèmes internes et faire face aux défis et aux risques extérieurs ». Pour cela, il considère que la réponse se trouve dans « le dialogue plutôt que dans la pensée et la gestion unilatérales », « la concession et le consensus plutôt que l’entêtement et l’exclusion », « la restauration de la politique et des partis plutôt que la marginalisation de la scène politique et des partis » et enfin « la promotion du débat public plutôt que la fermeture systématique et la diabolisation des opinions opposées et des oppositions ».

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