
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu mercredi au siège de l’Otan pour participer à une réunion des ministres de la Défense de l’organisation, une visite surprise qui n’avait pas été annoncée, a indiqué l’Alliance.
Le secrétaire-général de l’Otan, Jens Stoltenberg, doit accueillir le président ukrainien à son arrivée au siège de l’Alliance et les deux hommes s’exprimeront devant la presse, a indiqué sur un porte-parole de l’Otan.
Zelensky juge sa visite à l’Otan clé pour organiser la « résilience » de l’Ukraine cet hiver
« Nous avons besoin du soutien des dirigeants, voila pourquoi je suis là », a déclaré Volodymyr Zelensky qui s’était dit la veille inquiet des conséquences de la « tragédie » en Israël sur la contribution des alliés à son pays.
« Votre combat est notre combat, votre sécurité est notre sécurité », a affirmé Jens Stoltenberg aux côtés du président Zelensky.
L’Ukraine dit avoir identifié deux informateurs de Moscou, après la frappe à Groza
Les services de renseignement ukrainiens (SBU) ont affirmé mercredi avoir identifié deux suspects, en fuite, accusés d’avoir informé l’armée russe du rassemblement pour des funérailles dans le village de Groza ciblé par une frappe russe qui a tué 53 personnes.
Selon un communiqué du SBU, « deux habitants locaux : Volodymyr Mamon, 30 ans, et son jeune frère, Dmytro Mamon, 23 ans » ont récolté et donné aux Russes les informations nécessaires à cette frappe.
Les deux hommes se sont « enfuis en Russie » en septembre 2022 après que la région a été libérée par l’armée ukrainienne. De là-bas, ils ont « formé leur propre réseau d’informateurs » afin de renseigner l’armée russe sur les opérations dans les zones contrôlées par Kiev, selon la même source.
En Slovaquie, le vainqueur des élections Robert Fico va créer une coalition avec l’extrême-droite
Cette décision pourrait avoir un impact sur l’Ukraine. Fidèle alliée de Kiev, Bratislava ne va plus lui envoyer d’aide. Pendant la campagne, Fico avait affirmé qu’il n’enverrait pas « une seule munition » à l’armée de Volodymyr Zelensky.
L’Otan assure de son soutien le président ukrainien, en visite surprise à Bruxelles
Les pays de l’Otan ont assuré mercredi qu’ils ne faibliraient pas dans leur soutien à l’Ukraine, face au président Volodymyr Zelensky, venu en invité surprise au siège de l’Alliance à Bruxelles pour faire part de ses inquiétudes avant l’hiver. « Nous avons besoin du soutien des dirigeants, voilà pourquoi je suis là », a déclaré le président ukrainien, qui s’était dit la veille inquiet des conséquences sur la contribution des alliés à son pays de la guerre entre Israël et le Hamas, après l’attaque lancée samedi par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza.
Sa participation à cette réunion des ministres de la Défense de l’Otan n’était pas prévue à l’origine. Mais le dirigeant ukrainien a préféré faire part lui-même de ses inquiétudes et des besoins de son pays avant l’hiver. L’an dernier, la Russie avait pilonné les infrastructures énergétiques ukrainiennes, privant à maintes reprises la population d’électricité ou de chauffage.
L’Otan assure de son soutien le président ukrainien, en visite surprise à Bruxelles
Les pays de l’Otan ont assuré mercredi qu’ils ne faibliraient pas dans leur soutien à l’Ukraine, face au président Volodymyr Zelensky, venu en invité surprise au siège de l’Alliance à Bruxelles pour faire part de ses inquiétudes avant l’hiver. « Nous avons besoin du soutien des dirigeants, voilà pourquoi je suis là », a déclaré le président ukrainien, qui s’était dit la veille inquiet des conséquences sur la contribution des alliés à son pays de la guerre entre Israël et le Hamas, après l’attaque lancée samedi par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza.
Sa participation à cette réunion des ministres de la Défense de l’Otan n’était pas prévue à l’origine. Mais le dirigeant ukrainien a préféré faire part lui-même de ses inquiétudes et des besoins de son pays avant l’hiver. L’an dernier, la Russie avait pilonné les infrastructures énergétiques ukrainiennes, privant à maintes reprises la population d’électricité ou de chauffage.
Des « milliers » de preuves du crime d’agression en Ukraine, selon le chef d’Eurojust
Une équipe internationale de procureurs cherchant à traduire en justice des hauts gradés russes pour l’invasion de l’Ukraine a déjà rassemblé des « milliers » d’éléments de preuve, a déclaré mercredi le chef de l’agence judiciaire européenne Eurojust. Les procureurs passent au crible des écoutes téléphoniques, vidéos, images satellites et témoignages, constituant une montagne d’éléments de preuves qui finiront par se chiffrer en « centaines de milliers », a déclaré Ladislav Hamran lors d’un entretien avec l’AFP à La Haye.
« Nous parlons d’une quantité de preuves sans précédent », a-t-il souligné depuis le siège de l’agence. « D’autres soumissions arrivent à Eurojust en provenance de différents pays (…) à la fin nous parlerons de centaines de milliers d’éléments de preuve », a-t-il ajouté. L’agence judiciaire européenne coordonne une sorte de parquet composé de représentants de plusieurs pays européens, des États-Unis et de la Cour pénale internationale (CPI), qui travaillent ensemble pour traduire en justice les dirigeants russes pour l’invasion de l’Ukraine.
Créé il y a à peine trois mois, le Centre international pour la poursuite du crime d’agression (ICPA) vise à combler une faille dans le droit international particulièrement décriée depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Près de 500 millions d’euros promis à l’Ukraine pour le déminage
Près de 500 millions d’euros ont été promis mercredi à l’Ukraine pour l’aider à déminer de vastes parties de son territoire infestées par des mines et d’autres engins explosifs, lors d’une conférence de donateurs en Croatie.
« Les pays participants, trente-quatre au total, ont exprimé leur soutien politique clair à l’Ukraine », a déclaré en conférence de presse le vice-Premier ministre croate Davor Bozinovic, et « le montant total de ces promesses s’élève à près d’un demi-milliard d’euros » (531 millions de dollars). Des pays ont aussi promis des équipements, du matériel et l’envoi d’experts.
Des représentants de plusieurs pays de l’Union européenne, des Etats-Unis, du Canada et du Japon notamment ont assisté à cette conférence des donateurs organisée à Zagreb. Théâtre d’un conflit dans les années 1990, la Croatie, pays membre de l’UE et de l’Otan, dispose d’une grande expérience dans le déminage.
Poutine rencontrera son homologue azerbaïdjanais au Kirghizstan cette semaine
Le président russe Vladimir Poutine rencontrera son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev pour une réunion bilatérale lors de son déplacement au Kirghizstan pour un sommet de chefs d’Etats d’ex-républiques soviétiques cette semaine, a annoncé le Kremlin mercredi.
Ce tête-à-tête aura lieu jeudi, a précisé son conseiller diplomatique Iouri Ouchakov aux agences russes. L’Azerbaïdjan vient de remporter une victoire éclair après une offensive au Haut-Karabakh, enclave peuplée majoritairement d’Arméniens. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian ne participera, lui, pas au sommet, selon la présidence kirghize.
Accord Russie-Kirghizstan sur un système commun de défense antiaérienne
Le Parlement du Kirghizstan a ratifié mercredi un accord avec la Russie sur la création d’un système commun de défense antiaérienne, à la veille de la visite du président russe Vladimir Poutine dans ce pays d’Asie centrale allié de Moscou.
« Les députés ont examiné et adopté le projet de loi sur la ratification de l’accord entre la République kirghize et la Fédération de Russie pour la création d’un système régional conjoint de défense antiaérienne », a indiqué le Parlement kirghiz dans un communiqué. D’après la même source, un terrain de cinq hectares sera alloué à ces fins sur la base militaire russe de Kant, au Kirghizstan.
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