Les autorités ont pris des mesures strictes pour combattre la fraude aux examens du Brevet d’Enseignement Moyen (BEM) et du Baccalauréat, afin de maintenir leur crédibilité et leur intégrité.

Le Procureur général adjoint près la Cour d’Alger, Larabi Tahar, a souligné l’adoption d’une politique coercitive rigoureuse pour lutter contre la fraude à ces examens et garantir leur régularité. Cette politique résulte de la collaboration entre différents secteurs, du ministère de l’Éducation nationale à celui de la Justice, en passant par les forces de sécurité telles que la Gendarmerie et la Sûreté nationales.

Dans le cadre de ces efforts, M. Larabi a rappelé la révision du Code pénal par l’ajout d’un chapitre dédié à “l’Atteinte à la régularité des examens et concours”, avec des articles spécifiques visant à contrer les nouvelles formes de criminalité dans ce domaine.

Les parquets généraux et les parquets de la République maintiennent une coordination constante avec les services de sécurité, notamment les unités de lutte contre la cybercriminalité, pour détecter en temps réel les contrevenants aux dispositions de la loi et les traduire en justice.

La loi prévoit des peines strictes pour ceux qui portent atteinte à la régularité des examens, allant de l’emprisonnement à des amendes substantielles, en fonction de la gravité des actes commis. Elle inclut également des dispositions concernant les peines accessoires et la confiscation des biens et instruments utilisés dans la commission des infractions.

L’appel est lancé à tous les acteurs impliqués, y compris les citoyens et les associations de parents d’élèves, pour signaler tout comportement suspect aux autorités compétentes, afin de garantir le bon déroulement des examens et d’assurer la justice pour tous.