L’armée ukrainienne affirme que la Russie a tiré 70 missiles et 145 drones dans la nuit
L‘armée de l’air ukrainienne affirme que la Russie a tiré 70 missiles et 145 drones au cours de son attaque nocturne sur le territoire ukrainien.
Les forces aériennes ukrainiennes “ont détecté et suivi 215 cibles aériennes ennemies”, écrit la même source sur Telegram, disant que 112 de ces cibles avaient été détruites.
Au moins 13 morts et 97 blessés en Ukraine cette nuit
Un nouveau bilan fait état de 13 morts et au moins 97 blessés dans les frappes russes sur l’Ukraine cette nuit. À Kiev, neuf personnes sont mortes et 73 blessées.
Volodymyr Zelensky écourte sa visite en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine
Volodymyr Zelensky écourte sa visite en Afrique du Sud pour rentrer en Ukraine après l’attaque massive de la Russie dans la nuit.
Les frappes russes doivent “cessez immédiatement et sans condition”, a dit le président ukrainien lors de son déplacement.
“La Russie continue de tuer notre peuple”: Volodymyr Zelensky appelle à cesser les frappes “immédiatement et sans conditions”
“Cela fait 44 jours que l’Ukraine a accepté un cessez-le-feu total et l’arrêt des frappes… Et cela fait 44 jours que la Russie continue de tuer notre peuple”, dénonce Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
Pour Kiev, les frappes russes prouvent que Vladimir Poutine “veut continuer la guerre”
La frappe massive de missiles russes dans la nuit prouve que Moscou ne souhaite pas mettre un terme à son invasion de l’Ukraine, déclare le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga.
Vladimir Poutine “montre par ses actes (…) qu’il ne respecte aucun effort de paix et ne souhaite que continuer la guerre”, affirme Andriï Sybiga sur les réseaux sociaux, fustigeant également les “exigences maximalistes” de Moscou qui veut que l’Ukraine se retire d’une plus grande partie de son territoire comme condition de paix.
La ville de Kharkiv également visée
Kiev n’est pas la seule ville ukrainienne à avoir été visée dans la nuit. À Kharkiv, le maire Igor Terekhov a, lui aussi, annoncé des “frappes répétées de missiles” sur sa cité, ayant fait au moins deux blessés.
Donald Trump dit avoir “un accord avec la Russie”
Donald Trump s’est félicité ce mercredi “d’avoir un accord avec la Russie”, précisant que “maintenant, il faut trouver un accord avec l’Ukraine”.
“Ce serait formidable de résoudre ce problème”, a-t-il déclaré aux journalistes présents à la Maison Blanche, en évoquant la guerre en Ukraine qui fait rage depuis plus de trois ans.
La question de la Crimée au cœur des tensions entre l’Ukraine et les États-Unis
La question de la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014, se retrouve au cœur des tensions actuelles sur la guerre en Ukraine.
Le territoire est, selon Donald Trump, “perdu” pour l’Ukraine. “Il peut avoir la paix ou il peut se battre encore trois ans avant de perdre tout le pays”, a déclaré le président américain à propos de son homologue ukrainien.
Le républicain reproche à Volodymyr Zelensky d’avoir déclaré mardi, au sujet de la Crimée: “Il n’y a rien à discuter (…) C’est notre territoire”.
“Le président (américain) est très mécontent. Sa patience atteint ses limites”, a insisté sa porte-parole Karoline Leavitt, laissant entendre à nouveau que les États-Unis, premier soutien militaire de Kiev jusqu’au retour de Donald Trump au pouvoir, étaient tentés d’abandonner l’Ukraine à son sort.
«Tout déploiement de forces de maintien de la paix sur les terres historiques russes risquerait de déclencher une troisième guerre mondiale», met en garde Sergueï Choïgou
«Tout déploiement de forces de maintien de la paix sur les terres historiques russes risquerait de déclencher une troisième guerre mondiale», a déclaré à l’agence de presse russe proche du Kremlin le secrétaire du Conseil de sécurité russe.
Le haut responsable russe de la sécurité a évoqué le projet de la «coalition des volontaires» d’envoyer des troupes sur le terrain en Ukraine sous couvert de forces de maintien de la paix. «Les responsables politiques européens sensés comprennent que la mise en œuvre de ce scénario pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a-t-il soutenu.
Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, la notion de «maintien de la paix» dissimule plutôt la quête de contrôle sur l’Ukraine et ses ressources minérales. «Il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants (…) Il s’agirait de troupes provenant des pays de l’OTAN dont la présence était déjà contestée par la Russie avant l’opération militaire spéciale», a-t-il ajouté.
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