La situation humanitaire à Gaza continue de se dégrader dramatiquement. Le directeur général de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) accuse Israël d’infliger une « famine artificielle » et « politiquement motivée » à la population palestinienne, alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) confirme que les stocks d’aide humanitaire dans l’enclave sont désormais entièrement épuisés.
Michael Fakhri, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, a vivement condamné la stratégie israélienne, déclarant qu’« Israël a bloqué Gaza pendant plus de 50 jours et poursuit délibérément une campagne de famine sans subir aucune répercussion internationale ».
Sur le terrain, la violence se poursuit : de nouvelles attaques israéliennes ont causé la mort d’au moins 45 personnes ce vendredi, aggravant encore la détresse des civils déjà privés d’eau, de nourriture et de soins médicaux.
Les organisations humanitaires multiplient les alertes et appellent la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin au blocus et rétablir l’acheminement de l’aide, indispensable pour sauver des milliers de vies.
Le bilan de l’agression sioniste s’élève à 51.495 martyrs et 117.524 blessés
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 51.495 martyrs et 117.524 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 56 martyrs et 108 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 2.111 Palestiniens sont tombés en martyrs et 5.483 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris le 18 mars leur agression contre la bande de Ghaza, après une interruption de deux mois, consécutive à l’accord de cessez-le-feu.
212 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023
Palestinians attend in the funeral of Hamza Wael Dahdouh, a journalist with the Al Jazeera television network, who was killed in a reported Israeli air strike Palestinians attend in the funeral of Hamza Wael Dahdouh, a journalist with the Al Jazeera television network, who was killed in a reported Israeli air strike, in Rafah in the Gaza Strip on January 7, 2024. Photo by Bashar Taleb apaimages Rafah Gaza Strip Palestinian Territory 070124_Rafah_BT_0035 Copyright: xapaimagesxBasharxTalebxapaimagesxNo Use Switzerland. No Use Germany. No Use Japan. No Use Austria
Le bureau des médias à Ghaza a annoncé, vendredi, que le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023 s’est élevé à 212, suite à la mort en martyr d’un journaliste dans un bombardement de l’armée sioniste dans le sud de l’enclave palestinienne.
Selon le bureau des médias à Ghaza, le journaliste, Said Amine Abou Hassanine, qui travaillait pour la radio “Sawt El Aqsa”, a succombé à ses blessures après avoir été blessé dans un bombardement de l’armée d’occupation sioniste qui a visé le 7 avril une tente de journalistes à proximité de l’hôpital “Nacer” à Khan Younes.
Cette attaque avait déjà fait deux martyrs parmi les hommes de presse, en l’occurrence, Helmi El Fekaoui et Asmed Mansour, qui travaillaient pour l’agence de presse “Palestine Al Yawm”, tandis que 8 autres journalistes ont été blessés, dont certains se trouvent dans un état critique.
Les journalistes palestiniens sont confrontés à des risques particulièrement élevés, lorsqu’ils exercent leur métier au milieu d’attaques terrestres et aériennes sionistes, et sont également visés par les tirs de l’armée d’occupation.
les commentaire