L’Ukraine a revendiqué mardi une attaque à l’explosif contre le pont de Crimée, aussi appelé pont de Kertch, ouvrage gigantesque déjà visé à deux reprises par Kiev.
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé mardi avoir infligé des « dégâts sévères » avec « 1.100 kg de TNT » aux piliers de la structure qui relie la péninsule annexée par Moscou au territoire russe. La circulation sur le pont a bien été temporairement fermée mardi, a indiqué sur Telegram le compte officiel du gestionnaire de l’ouvrage, sans mentionner la raison de cette suspension d’environ trois heures. Le pont de Crimée est « une voie d’approvisionnement stratégique, mais aussi un symbole de l’occupation russe, depuis le début de l’invasion à grande échelle lancée par la Russie en 2022 », rappelle le Washington Post.
L’Ukraine dénonce les « ultimatums » irréalistes des Russes qui retardent les négociations
L’Ukraine a dénoncé mardi les conditions de paix présentées la veille par la Russie lors de négociations à Istanbul, estimant qu’il s’agissait d’« ultimatums » irréalistes qui ne permettront pas de mettre fin à la guerre.
« Au lieu de répondre à nos propositions constructives à Istanbul, la partie russe a présenté une série d’ultimatums déjà connus qui ne font pas avancer la situation vers une paix véritable », a affirmé sur X le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe en visite à Pyongyang
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou est arrivé à Pyongyang, où il va rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, ont annoncé mercredi les agences russes Tass et Ria Novosti. « Les discussions devraient porter sur la mise en œuvre de certaines clauses du traité de partenariat stratégique global entre la Fédération de Russie et la RPDC (République populaire démocratique de Corée), ainsi que sur la commémoration des combattants coréens qui ont participé à la libération de la région de Koursk », frontalière de l’Ukraine, selon Ria, qui cite le service presse du Conseil de sécurité russe.
Trump ne veut pas, pour le moment, faire monter la pression sur le Kremlin
Les nouveaux pourparlers russo-ukrainiens ont été peu fructueux lundi à Istanbul. L’Ukraine appelle donc les Etats-Unis à sanctionner davantage la Russie pour la « contraindre » à accepter une trêve globale. Mais Donald Trump a refusé pour l’heure de prendre de telles mesures, disant ne pas vouloir faire échouer un potentiel accord.
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