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Catherine Perez-Shakdam : L’espionne qui a pénétré le cœur de l’Iran

Par H.B.-- depuis 7 heures 0

Catherine Perez-Shakdam, intellectuelle française, s’est imposée dans les cercles iraniens comme une fervente convertie au chiisme. Elle a rédigé des articles élogieux sur la Révolution islamique, soutenant avec ferveur le concept du Wilayat al-Faqih, le gouvernement du jurisconsulte. Ses textes sont même apparus sur le site officiel du Guide suprême, Ali Khamenei.

Mais derrière cette façade idéologique, c’était un autre regard qui s’exerçait : celui du Mossad, l’agence israélienne de renseignement.

Pas une espionne comme les autres

Catherine ne s’est jamais présentée comme agent secret. Elle est entrée en Iran sous l’identité d’une journaliste indépendante, intellectuelle brillante, passionnée de géopolitique et d’islam politique. Grâce à cette image, elle a réussi à se rapprocher de figures-clés du pouvoir.

Elle a rencontré des membres influents des Gardiens de la Révolution, obtenu un entretien avec le président Ebrahim Raïssi, et visité des zones sensibles sous couvert de recherches médiatiques.

Mais c’est dans l’ombre feutrée des salons privés que l’essentiel de son opération s’est joué.

Infiltration par les femmes

Discrète, polie, cultivée, Catherine s’est rapprochée des épouses de hauts responsables : militaires, scientifiques, ingénieurs. Elle s’est fondue dans leur univers, jusqu’à devenir une amie intime, une confidente.

Peu à peu, elle a gagné leur confiance. Les femmes se sont mises à parler sans retenue de leurs maris : leur lieu de vie, leurs déplacements, leurs habitudes quotidiennes. Ces détails, innocents en apparence, étaient en réalité des renseignements vitaux.

Chaque mot était écouté. Chaque confidence enregistrée.

Des mots devenus balles

Grâce à ces informations, les services israéliens ont pu localiser et éliminer plusieurs cibles stratégiques. Des assassinats ciblés ont été menés avec une précision chirurgicale. Les épouses n’ont jamais su que leurs paroles, échappées dans l’intimité d’un salon, avaient pavé la voie vers la mort de leurs maris.

Lorsque les soupçons ont commencé à émerger, Catherine a quitté discrètement l’Iran. Trop tard pour la rattraper. Sa mission était achevée.

Une brèche qui saigne encore

Depuis son départ, Israël poursuit ses opérations, fort des données accumulées par cette espionne au profil inédit. Les répercussions de cette infiltration sont toujours visibles : pertes humaines, chaos interne, et méfiance généralisée.

Il ne s’agit pas simplement d’un acte d’espionnage. C’est un choc sécuritaire d’État, une faille stratégique ouverte depuis l’intérieur même des foyers des dirigeants.

Les guerres modernes sont silencieuses

À l’heure des conflits invisibles, les armes ne sont plus toujours des fusils. Elles peuvent être des voix, des discussions de salon, des échanges anodins.

L’Iran pourra-t-il refermer une telle brèche ?

Et surtout : combien de “Catherine” opèrent déjà dans d’autres pays, à visage découvert ?

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