
La sécurité alimentaire a constitué, dimanche, l’un des principaux axes du Forum sur le commerce et l’investissement, organisé en marge de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Les participants ont insisté sur la nécessité de tirer parti de l’expérience algérienne dans le soutien au secteur agricole.
Placée sous le thème « Réaliser l’autosuffisance et promouvoir la chaîne de valeur », cette séance a réuni des experts, des chercheurs, ainsi que des représentants de gouvernements et d’entreprises privées. Tous ont souligné l’urgence de renforcer la coopération afin de relever le défi alimentaire du continent, alors même que l’Afrique continue d’importer une grande partie de sa nourriture, bien que 60 % de ses terres arables demeurent inexploitées.
L’expérience algérienne a été mise en avant, notamment les efforts déployés pour encourager l’investissement dans les régions sahariennes, faciliter l’accès aux investisseurs et attirer des partenaires étrangers spécialisés. Ces mesures ont permis au pays d’enregistrer des avancées notables dans le domaine agricole.
Le directeur général du Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER), Khaled Benmohamed, a exposé les grandes lignes de cette stratégie nationale. Il a rappelé la contribution significative du secteur agricole au PIB et le lancement de plusieurs projets structurants. L’objectif est de développer les industries de transformation pour donner une valeur ajoutée à la production, favoriser les exportations et tirer profit de l’abondance des récoltes tout au long de l’année.
D’autres pays ont également présenté leurs expériences, à l’image de l’Angola et du Nigéria, qui misent particulièrement sur le soutien aux exploitations familiales, essentielles dans leurs économies rurales. Les intervenants ont insisté sur la nécessité de renforcer le secteur agricole sur l’ensemble de la chaîne de valeur et d’apporter aux agriculteurs les garanties nécessaires, afin de valoriser le potentiel agricole du continent et de réduire la dépendance vis-à-vis des importations.
Parallèlement, d’autres débats ont eu lieu dans le cadre du Forum, dont une session intitulée « Des partenariats pour un impact mondial ». Les échanges ont porté sur l’importance de faire émerger des marques africaines leaders dans divers domaines, à l’instar de leurs homologues européennes ou américaines. Les participants ont aussi souligné la nécessité de lever les barrières douanières et non tarifaires qui freinent encore les échanges, condition indispensable pour donner une nouvelle impulsion au commerce intra-africain.
L’Algérie a, à ce titre, présenté ses efforts pour élargir sa présence sur le marché africain, notamment en Mauritanie et en Afrique de l’Ouest, grâce à l’ouverture d’une ligne maritime dédiée au transport de marchandises, ainsi qu’à des projets routiers, ferroviaires et d’infrastructures visant à faciliter la circulation commerciale.
La rencontre s’est conclue par la signature de deux accords d’une valeur globale de plus de 1,2 milliard de dollars entre la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Banque agricole nigériane (1 milliard de dollars) et la Compagnie zimbabwéenne de distribution d’électricité (ZETDC, 210 millions de dollars).v
les commentaire
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