Derniées informations
prev next

Escalade au Moyen-Orient : plusieurs pays condamnent fermement l’attaque israélienne contre l’Iran et appellent à la désescalade

Par H. Benrabia-- depuis 17 heures 0

Dans un contexte régional marqué par une montée des tensions sans précédent au Moyen-Orient, plusieurs pays ont publié une déclaration commune condamnant vigoureusement l’agression militaire israélienne menée contre la République islamique d’Iran depuis le 13 juin dernier. Cette offensive a suscité une vive inquiétude au sein de la communauté internationale, qui redoute une nouvelle dégradation de la stabilité régionale.

Une condamnation unanime de l’agression israélienne

Les chefs de la diplomatie de vingt États, parmi lesquels l’Algérie, l’Égypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, le Pakistan, les Émirats arabes unis, le Koweït, la Jordanie, le Bahreïn, le Tchad, la Libye, la Mauritanie, Djibouti, la Somalie, le Soudan, le Sultanat d’Oman, les Comores et Brunei Darussalam, ont exprimé leur condamnation catégorique des frappes israéliennes sur le territoire iranien.

Dans leur déclaration commune, les ministres ont dénoncé « une violation flagrante du droit international et des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies », insistant sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les États.

Des risques graves pour la paix régionale

Les signataires de la déclaration ont également mis en garde contre les conséquences dramatiques de cette escalade militaire, qui menace d’entraîner l’ensemble du Moyen-Orient dans une spirale de violence incontrôlable. Ils ont appelé à un arrêt immédiat des hostilités israéliennes contre l’Iran et à des efforts de désescalade permettant de rétablir le calme dans la région.

Cette montée des tensions intervient alors que le Moyen-Orient est déjà fragilisé par plusieurs crises en cours, notamment les affrontements persistants dans la bande de Gaza et les tensions autour des ressources énergétiques et des routes maritimes stratégiques.

Vers une zone exempte d’armes nucléaires

La déclaration commune souligne également l’urgence de créer une zone exempte d’armes nucléaires et d’armes de destruction massive au Moyen-Orient. Les pays signataires ont exhorté l’ensemble des États de la région à adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), sans exception.

Ils ont par ailleurs condamné toute attaque visant des installations nucléaires placées sous la surveillance de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qualifiant de telles actions de violations graves du droit international humanitaire, notamment des Conventions de Genève de 1949.

Retour à la diplomatie réclamé

Pour les pays signataires, seule une solution politique, fondée sur la diplomatie et le dialogue, pourra désamorcer cette crise. Ils ont plaidé pour une reprise rapide des négociations autour du programme nucléaire iranien, estimant qu’aucune issue militaire ne pourrait garantir une paix durable.

Enfin, la déclaration insiste sur la nécessité de garantir la sécurité de la navigation maritime dans la région, déjà fragilisée ces derniers mois par des tensions croissantes dans les détroits stratégiques.

Un appel fort à la communauté internationale

Par cette prise de position commune, les États signataires souhaitent interpeller les grandes puissances et les institutions internationales afin de contenir l’escalade et d’imposer un retour aux principes du droit international. Leur message est clair : « Le recours à la force ne doit pas devenir un mode de gestion des crises régionales. »

les commentaire

Laisser un commentaire