
Jeudi, un homme de 40 ans a été violemment tué dans la commune d’Ouled Yaïch après une altercation avec un adolescent de 17 ans, son voisin.
Selon plusieurs sources locales, tout a commencé lorsque la victime lui aurait demandé d’arrêter de proférer des insultes sous sa fenêtre. La remarque aurait déclenché une réaction brutale. Le jeune aurait alors saisi une pelle et frappé à plusieurs reprises le quadragénaire, le tuant sur place.
Le même jour, un drame similaire s’est produit dans la ville de Larbaâ, à l’est de Blida. Un pré-adolescent de 12 ans a été mortellement agressé par un jeune de 18 ans.
Les raisons du conflit n’ont pas encore été établies. L’affaire suscite l’inquiétude, car elle illustre la recrudescence de la violence chez les jeunes.
Vendredi, aucune information officielle n’avait été communiquée sur l’interpellation des auteurs de ces deux meurtres.
Un autre homicide effroyable a été enregistré mardi soir au douar Bouamar, près de Mouzaïa.
Un homme dans la cinquantaine a été assassiné par un jeune d’une vingtaine d’années après avoir refusé que ce dernier épouse sa fille.
Selon des témoins, l’agresseur aurait insisté à plusieurs reprises avant de passer à l’acte, choquant profondément les habitants du village.
L’auteur du crime a été interpellé quelques heures plus tard. Des rumeurs évoquent qu’il souffrirait de troubles psychiatriques, mais cela n’a pas été confirmé par une source médicale officielle.
Ces trois drames, survenus en moins de 72 heures, ont profondément ébranlé la population de Blida.
Pour de nombreux habitants, cette flambée de violence est le reflet d’un malaise social grandissant, aggravé par la prolifération des drogues dans les zones rurales comme Mouzaïa.
Ces faits-divers ne sont plus isolés. Ils s’inscrivent dans une tendance inquiétante à l’échelle nationale, où la banalisation de la violence et l’impunité perçue nourrissent un climat d’insécurité croissant.
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