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Algérie – L’opposition islamiste “FONCE” le discours de Messahel à l’ONU

Par imene benrabia -- 05-Oct-2018 2481

Algérie – Aussi frivole que puérile, l’opposition islamiste en Algérie tourne au ridicule et à l’autodérision involontaire. Si l’on est déjà habitués aux inepties de Naïma Salhi, cette fois c’est le Président du MSP, Abderrazak Makri, qui brille par son impertinence.

Dans un discours prononcé fin septembre sur un ton , Abderrazak Makri, voulant s’ériger en donneur de leçons, accusait le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, d’ »humilier » les Algériens en prononçant son discours à l’ONU en langue française, au lieu de la langue arabe.

Contactée par nos soins, une source proche des milieux diplomatiques affirme que le ministre Abdelkader Messahel a prononcé son discours en langue arabe, comme il a l’habitude de le faire. Selon notre source, c’est dans des discussions en marge de la 73e Assemblée générale de l’ONU que le chef de la diplomatie algérienne s’est exprimé en langue française avec certains de ses homologues et d’autres invités. Peut-on donc imaginer un chef de la diplomatie s’entêter à parler une langue non comprise par ses interlocuteurs, d’autant plus que la traduction instantanée n’est disponible que dans les discours ?

Le plus intrigant dans les jacasseries des islamistes, c’est le fait de reprocher au ministre des Affaires étrangères d’échanger en une langue étrangère, alors que la mission essentielle d’un diplomate est de tisser et d’améliorer les relations diplomatiques et bilatérales de son pays. Dans la mission d’un diplomate, la langue n’est qu’un outil d’approche et de communication.

En outre, ce que ces islamistes s’abstiennent de dire, c’est que la langue française est un butin de guerre. C’est grâce, en partie, à ce butin que l’Algérie a pu recouvrer son indépendance, en internationalisant notamment sa cause. Le travail diplomatique a ainsi joué un rôle primordiale bien avant l’indépendance de l’Algérie. En accusant Messahel d’ »humilier » l’Algérie, c’est Abderrazak Makri qui humilie un peuple, dont la souveraineté n’est pas qu’une question de langue, en prouvant son ignorance des protocoles diplomatiques qu’un Président de parti politique devrait traditionnellement connaître.

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