Dans une déclaration émise mardi par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, l’Algérie a vivement condamné les récentes opérations militaires menées par les forces d’occupation sioniste dans la ville de Rafah, située au sud de la bande de Gaza. Ces actions, préliminaires à une offensive terrestre, sont qualifiées d’escalade extrêmement dangereuse, prévoyant des conséquences meurtrières et une catastrophe humanitaire imminente. L’Algérie souligne que ces actions confirment les intentions de l’occupation coloniale israélienne visant à l’extermination du peuple palestinien et au déplacement forcé de ceux qui restent. De plus, elle déplore le rejet de la communauté internationale par Israël, qui refuse d’accélérer la mise en place d’un cessez-le-feu et d’un processus politique pour établir un État palestinien indépendant et souverain. L’Algérie en appelle alors à la communauté internationale pour agir d’urgence et exercer une pression ferme sur Israël afin de mettre fin à ses agressions contre les Palestiniens. Elle met en garde contre la continuation de ces agressions et les risques d’une escalade avec une éventuelle offensive militaire terrestre sur Rafah, soulignant les graves répercussions sur la paix et la sécurité régionales à long terme.

Inquiétude et indignation à l’international après l’annonce d’une offensive sioniste contre Rafah

Les menaces d’une offensive sioniste contre la population civile à Rafah, au sud de Ghaza, et les opérations militaires en cours ont suscité des réactions internationales. L’Algérie a condamné fermement les actions des forces d’occupation israéliennes à Rafah, les qualifiant d’escalade dangereuse confirmant les intentions d’extermination du peuple palestinien. Elle a appelé à une action urgente de la communauté internationale pour mettre fin à ces agressions. Le Secrétaire général de l’ONU a également exprimé sa préoccupation et demandé des mesures pour mettre fin aux souffrances dans la région. L’OMS, l’UNRWA, l’OCHA et l’UNICEF ont averti des conséquences catastrophiques d’une offensive à Rafah. Des représentants de l’UE, de l’Afrique du Sud et de la Nouvelle-Zélande ont également appelé à un cessez-le-feu pour éviter une escalade. Depuis le début de l’agression en octobre, la situation à Ghaza a empiré, entraînant des pertes humaines massives et une famine généralisée.