
Le bilan s’alourdit à 57130 martyrs
Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 57130 martyrs et 135173 blessés, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 118 martyrs et 581 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Gaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont indiqué que 6572 Palestiniens sont tombés en martyrs et 23132 autres ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Gaza s’élève à 12 martyrs et 49 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 652 martyrs et 4537 blessés.
Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Gaza après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste, qui ont provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les forces d’occupation ont violé cet accord et repris le 18 mars leur agression contre Gaza.
Des dizaines de morts sur des sites d’aide
Les forces israéliennes ont tué plus de 300 Palestiniens en 48 heures, selon le Bureau des médias du gouvernement de Gaza. L’organisme dénonce “26 massacres sanglants” visant notamment des civils dans des abris surpeuplés, des maisons, des marchés, et des centres d’aide humanitaire.
Depuis l’aube de jeudi, au moins 73 Palestiniens ont été tués, dont 33 alors qu’ils attendaient de la nourriture près des centres d’aide de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël. Des tentes et des écoles abritant des déplacés ont également été ciblées, faisant de nombreuses victimes.
Des scènes d’horreur près des centres GHF
Des témoins parlent de “scènes d’horreur” et de “coups de feu non provoqués”. Les survivants décrivent des tirs soudains, sans avertissement, alors que la foule affamée se dispersait dans la panique. Les secours n’ont pas pu accéder à la zone.
Des sous-traitants américains impliqués
Des entrepreneurs américains embauchés pour surveiller les sites GHF auraient utilisé des balles réelles et des grenades assourdissantes. Deux d’entre eux, interrogés par l’Associated Press, dénoncent des pratiques dangereuses et une sécurité mal formée, armée, sans contrôle.
Des ONG et l’ONU demandent des comptes
L’UNRWA et plus de 130 ONG, dont Amnesty International et Save the Children, demandent la fermeture du GHF, qu’elles accusent de faciliter des attaques contre des civils affamés. Depuis fin mai, plus de 600 Palestiniens auraient été tués en tentant d’accéder à l’aide.
Une opération d’aide très critiquée
Le médecin norvégien Mads Gilbert affirme que l’aide du GHF est “une opération fictive” qui utilise la nourriture comme appât pour terroriser et tuer. Il dénonce des colis inadaptés, sans lait ni produits essentiels, et aucune infrastructure de cuisson disponible.
Appels à un cessez-le-feu
Le Hamas étudie une nouvelle proposition de trêve de 60 jours. Le mouvement affirme chercher un accord qui mettrait fin à la guerre et garantirait le retrait israélien. Le président américain Donald Trump appelle à un accord rapide.
Un rapport de l’ONU accuse Israël de “génocide”
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, appelle à un embargo total sur les armes et à la rupture des liens commerciaux avec Israël, qu’elle accuse de mèner une campagne de “génocide” à Gaza. Elle cite plus de 60 entreprises impliquées dans le soutien à la colonisation et aux opérations militaires.
Arrestations de lycéens en Cisjordanie
En Cisjordanie, les forces israéliennes ont arrêté 30 Palestiniens, dont 7 lycéens quelques heures avant leurs examens. Le ministère palestinien de l’Éducation indique que 67 élèves ont été empêchés de passer leurs examens en raison d’arrestations.
L’UNRWA veut reprendre la distribution
L’UNRWA appelle à confier à l’ONU la distribution de l’aide à Gaza. L’agence souligne que le GHF ne gère que quatre sites, contre 400 précédemment, et aucun dans le nord, où la situation est la plus critique.
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